La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a examiné, une affaire d’escroquerie présumée impliquant un militaire accusé d’avoir extorqué 26 millions de FCFA à l’un de ses camarades sous prétexte de faciliter notamment l’obtention d’une bourse académique. Le dossier, qui met en cause ces membres des Forces armées béninoises, a été traité lors de la session correctionnelle de la CRIET, du jeudi 7 décembre 2023. Selon l’accusation, le suspect aurait exigé cette somme auprès de son collègue en lui promettant en retour une bourse académique et un stage.
Il a demandé l’aide de sa mère
Cela, avec la perspective d’une promotion rapide au sein de l’Armée béninoise. La victime, croyant en cette opportunité, a demandé à plusieurs reprises l’aide de sa mère pour réunir les 26 millions de FCFA nécessaires à son évolution militaire. Lors du procès, le prévenu a plaidé coupable, reconnaissant avoir pris les 26 millions de FCFA auprès de son collègue. Toutefois, le ministère public a requis l’incompétence de la CRIET dans cette affaire.
Il a justifié sa réquisition, arguant que les compétences de cette cour sont limitées aux affaires où la valeur des biens soustraits est égale ou supérieure à cent millions (100 000 000) de francs CFA, ce qui n’est pas le cas ici. Selon le substitut du procureur, cette affaire doit être traitée par la juridiction compétente. Face à cette demande, la Cour a confirmé le mandat de dépôt du militaire présumé escroc et a renvoyé le délibéré sur l’incompétence au 29 février 2024.
Pour rappel, cette affaire intervient plusieurs jours après qu’un militaire a été condamné, par la CRIET, à 10 ans de prison ferme dans une affaire d’évasion de prison. Suite à son arrestation et son retour en cellule, le prévenu avait déclaré qu’il craignait pour sa vie, justifiant ainsi sa fuite.
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