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Culture béninoise : Ouidah brille aux couleurs de Gléxwé Xwé

L’édition de l’année 2023 de Gléxwé Xwé, la fête identitaire de Ouidah, a démarré le samedi 02 décembre et se poursuit jusqu’au dimanche 10 décembre prochain. Des activités intellectuelles, culturelles, cultuelles et gastronomiques sont au programme pour l’édition de l’année 2023 de la fête identitaire de Ouidah.

Il s’agit entre autres d’une randonnée pédestre, d’un pique-nique, d’une randonnée nautique en barques sur la rivière Djègba ,des animations culturelles folkloriques, de l’allumage de la flamme de l’espérance, des spectacles de Zangbéto et de égun-gun et d’une foire organisée pour l’occasion.

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Selon Servais Adjovi, membre du conseil d’administration de l’Union générale pour le développement de Ouidah, la célébration de Gléxwé Xwé a plusieurs objectifs dont la promotion de la destination Ouidah. ‹‹ La fête identité de notre chère commune Ouidah, vise la mobilisation des filles et fils ainsi que les sympathisants de notre commune dans un creuset unique. Elle a également pour objectif de promouvoir la destination touristique Ouidah, et de donner de la visibilité à l’Union générale pour le développement de Ouidah ››, a-t-il affirmé. Concours des panégyriques des familles de la commune de Ouidah, projection de films sur la commune de Ouidah et des séances de don de sang sont aussi prévus par le comité d’organisation. Sans oublier la messe de la fête de l’Immaculée Conception à la basilique de Ouidah et la prière à la mosquée centrale de Ouidah.

Une réponse

  1. Avatar de Napoléon
    Napoléon

    Ouidah c’est la ville qui devait remplir le béninois patriote d’amertumes profondes. De nos jours encore gisent ici et là les ruines des differentes dependances des négriers (fort francais, fort potugais, fort anglais, fort hollandais) qui ont assuré le commerce des femmes, des hommes béninois attrapés comme des bêtes sauvages partout dans le royaume et conduits dans cette ville, qui servait comme lieu d’embarquement vers les destinations étrangères lointaines, d’où ils ne revenaient plus jamais. Ils s’y passaient aussi parfois des scènes horribles: certains esclaves récalcitrants jusqu’au dernier moment étaient purement exécutés, pendant que l’on faisait subir aux autres la cérémonie de « non retour » au pays de leur ancêtre. Ceci consistait à faire marcher et revenir chaque esclave jusqu’à un portail construit pour la circonstance qu’il ne devait traverser qu’à la septième fois après avoir demander pardon à Dieu et à leurs ancêtres et accepter une culpabilité personnelle qui méritait ce déracinement qu’on lui fait subir. Enfant, collégien, je me suis toujours posé la question, comment tout cela a pu se passer dans cette ville? Quand peu à peu j’ai fait l’expérience que l’éducation des enfants et des adultes à Ouidah, avait quelque chose toujours de négrier. Ouidah ne doit pas être une ville, dont on peut être fier. Tant de crimes contre l’humanité ont été commis dans cette ville avec la complicité, des talon, des Do Rego, des De Souza, des D’Almeida, et tous ces familles avec le patronyme de préfice De.

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