Il y a quelques jours, l’Angola annonçait se retirer de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP). Luanda expliquait alors se sentir brimé par les quotas imposés, l’empêchant ainsi d’honorer ses contrats. Une décision qui fait date, que deux autres pays d’Afrique, le Nigeria et le Congo, n’ont pas manqué de commenter.
La semaine dernière, l’Angola annonçait son retrait de l’OPEP après que l’organisation ait assigné au pays, des objectifs de production assez bas pour 2024, à 1.11 million de barils de pétrole par jour, alors que le pays a besoin d’en produire 1.18 million pour honorer ses contrats avec ses différents partenaires internationaux.
Nigeria et Congo réagissent au départ de l’Angola
Une décision qui a suscité les craintes des autres membres, de voir les représentants d’États africains, suivre le mouvement. Pourtant, dans un communiqué publié dans la foulée, le Nigeria, par la voix d’Heineken Lokpobiri, son ministre du pétrole, a annoncé que l’engagement d’Abuja envers l’OPEP demeurait inébranlable.
Le texte affirme que c’est la collaboration et l’organisation qui aideront à maintenir le marché, permettant ainsi de garantir aux consommateurs, des prix stables. Pour autant, le Nigeria devrait dépasser l’objectif fixé de 1.5 million de barils par jour en 2024, pour en produire jusqu’à 1.8 million.
Un constat partagé par le ministre congolais des hydrocarbures, Bruno Jean-Richard Itoua. Dans un communiqué de presse, ce dernier a affirmé que la République du Congo restait attachée à la politique mise en place par les membres de l’OPEP et de l’OPEP+. Le pays, qui a groupé les rangs de l’organisation pétrolière en 2018, s’est vu fixer une capacité de production de 277.000 barils par jour.
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