Dans la capitale de la République démocratique du Congo, un événement tragique a secoué la communauté internationale. Laurent Delvaux, un expert belge en informatique, a mis fin à ses jours de manière dramatique selon les premiers éléments. Présent à Kinshasa pour soutenir la mission européenne d’observation des élections congolaises, Delvaux s’est suicidé en se jetant du 12e étage d’un hôtel. Ce décès a suscité une vive émotion tant à Bruxelles qu’à Kinshasa, et une enquête a été immédiatement ouverte pour éclaircir les circonstances de ce geste désespéré.
La nouvelle de la mort de Delvaux a été relayée dimanche matin par la presse congolaise. Rapidement, l’Union européenne a exprimé sa tristesse et sa sympathie envers la famille, les amis et les collègues de l’expert. Une porte-parole de l’UE, interrogée par l’AFP, a mentionné que l’organisation était informée de ce « tragique incident ». Toutefois, en raison de l’enquête en cours à Kinshasa, l’UE s’est abstenue de tout commentaire supplémentaire.
Le ministère belge des Affaires étrangères, également sollicité par l’AFP, a confirmé avoir été informé du décès d’un de ses ressortissants en RDC. Selon un porte-parole, Delvaux était en mission de courte durée à Kinshasa. Des sources diplomatiques à Kinshasa ont affirmé que le suicide de l’expert informatique ne faisait aucun doute, renforçant le mystère autour de ce décès soudain.
L’UE avait déployé à Kinshasa une mission réduite de huit observateurs pour les élections générales organisées cette semaine en RDC. Initialement, une mission plus vaste d’une cinquantaine d’observateurs était prévue pour se déployer sur l’ensemble du territoire congolais. Cependant, les autorités congolaises, selon plusieurs sources, ont refusé que l’UE utilise ses équipements satellitaires, conduisant à la réduction de la mission.
Delvaux faisait partie de l’équipe de soutien à ces huit observateurs. L’UE avait annoncé le 7 décembre que cette mission réduite se concentrerait sur une « analyse technique du processus électoral » et qu’elle remettrait un rapport à ce sujet.
Les élections générales en RDC, comprenant la présidentielle, les législatives, les provinciales et les locales, prévues initialement le 20 décembre, ont été prolongées d’une journée, voire plus dans certaines zones reculées du vaste pays d’Afrique centrale. Cette prolongation a été justifiée par de nombreux problèmes logistiques, ajoutant un contexte complexe à la présence et au travail de la mission d’observation de l’UE.
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