USA: la France veut rattraper son retard dans ce domaine en 2024

Photo Unsplash

En matière d’intelligence artificielle, deux pôles ont actuellement de l’avance sur le reste du monde : la Chine, mais aussi et surtout, les États-Unis. OpenAI, l’entreprise derrière ChatGPT en est le parfait exemple. Pour autant, un pays pourrait rapidement se mêler à la lutter : la France.

La France, prochain leader mondial de l’intelligence artificielle ? En effet, Mistral est l’une des startups les plus prometteuses au monde en la matière. En l’espace d’un an seulement, l’entreprise a levé près de 500 millions d’euros en deux tours : le premier en juin, où elle a pu récupérer 105 millions d’euros. Le second, en ce mois de décembre, qui l’a vu lever 385 millions !

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Mistral, le nouveau géant de l’intelligence artificielle

La société serait même valorisée à plus de deux milliards de dollars. Et pour cause, le groupe est le leader européen en matière d’IA générative. Et ses ambitions sont débordantes. En 2024, Mistral espère concurrencer OpenAI… Voire même, faire mieux. Et ces objectifs, aussi élevés soient-ils, semblent réalisables. C’est en tout cas ce qu’affirme Arthur Mensch, le dirigeant de l’entreprise.

Un concurrent français à OpenAI ?

Selon lui, le modèle Mistral est actuellement aussi performant que ChatGPT 3.5. Mais l’idée est d’aller plus loin, en proposant une intelligence artificielle aussi puissante que ChatGPT 4. Mais combien de temps faudra-t-il attendre ? Quelques mois, tout au plus, a confirmé Arthur Mensch, pour qui le concurrent français à GPT 4 pourrait bien voir le jour courant 2024. Attention, ce géant de la tech accuse toutefois un retard important sur OpenAI, qui travaille d’arrache-pied sur ChatGPT 5.

Une course effrénée, qui peut faire peur. D’ailleurs, l’Union européenne a récemment annoncé un accord provisoire, pour un futur projet de loi permettant de réguler l’IA et l’utilisation qui en est faite. L’objectif est de proposer aux utilisateurs des produits sécurisés, qui répondent à des problématiques bien précises pour en limiter les déviances. Attention toutefois à ne pas aller trop loin. Arthur Mensch invite les dirigeants européens à ne pas mettre trop de barrières, pour que l’industrie ne soit pas trop désavantagée !

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