Le parti Force cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) ne reste pas indifférent à la polémique autour de la révision de la constitution. Dans une déclaration rendue publique ce vendredi 5 janvier 2024 à Cotonou, le parti a clairement affiché sa position par rapport à une probable révision de la loi fondamentale du Bénin.
« Le parti FCBE réaffirme avec véhémence son opposition à toute révision opportuniste et non consensuelle de la constitution », déclare la Fcbe tout en prenant acte « des engagements du chef de l’État de ne pas briguer un 3e mandat et de la clarification du porte-parole du président de l’Assemblée Nationale au sujet des propos tenus par ce dernier lors de la rencontre des présidents des institutions ».
Pour empêcher cette révision constitutionnelle qui se susurre et fait objet de politique, le secrétaire exécutif national Paul Hounkpè et le bureau politique de la Fcbe veulent pouvoir compter sur les députés du parti Les Démocrates (LD) qui comptent 28 députés à l’Assemblée nationale. Selon le parti FCBE, « le parti LD, seul parti de l’opposition au parlement (…) a la minorité de blocage. Ce qui signifie que sans leur caution aucune révision opportuniste et non consensuelle de la constitution n’est possible ».
Le parti de Paul Hounkpè s’est également prononcé sur l’injonction faite par la Cour constitutionnelle à l’Assemblée nationale pour la relecture du code électoral. Sur la question, le parti Fcbe « invite l’Assemblée nationale à faire une concertation préalable de l’ensemble de la classe politique au-delà des seuls partis politiques représentés au parlement ». Par ailleurs, le bureau politique de la Fcbe déclare avoir constaté la résurgence du conflit personnel entre les présidents Boni Yayi et Patrice Talon. « Conflit qui risque si on n’y prend garde de compromettre la paix dans notre pays », estime la deuxième force politique de l’opposition au Bénin.
Tout en se démarquant de cette « guéguerre », le parti Fcbe appelle ses militantes, militants et sympathisants à « rester sereins et en marge de tout conflit personnel entre les présidents Boni YAYI et Patrice TALON, et de toute initiative allant dans le sens d’une révision non consensuelle de la constitution de notre pays ».
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