Le président de la transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a récemment évoqué la figure emblématique de Thomas Sankara, ancien leader du Burkina Faso, en soulignant une erreur stratégique majeure qu’il aurait commise durant son mandat. Selon Traoré, Sankara aurait fait preuve d’une confiance excessive en laissant « les amis trahir l’amitié », une allusion à la trahison qui a conduit à l’assassinat de Sankara en 1987.
Traoré a exprimé sa détermination à ne pas répéter les mêmes erreurs que son prédécesseur. Il insiste sur l’importance de rester vigilant et proactif face aux menaces internes et externes, afin de protéger les acquis de la nation et de poursuivre le développement du Burkina Faso. Cette approche reflète une conscience aiguë des réalités politiques et sécuritaires auxquelles le pays est confronté, notamment dans le contexte actuel de la lutte contre le terrorisme.
Le président Traoré a également mis en lumière la nécessité d’une réforme profonde pour éviter les écueils du passé, affirmant que le Burkina Faso sous sa direction ne permettrait pas que les mêmes erreurs se reproduisent. Il souligne l’importance de briser les chaînes de l’esclavage, au sens figuré, pour assurer l’autonomie et la souveraineté du pays.
Ces déclarations résonnent particulièrement dans un Burkina Faso en quête de stabilité et de sécurité, cherchant à écrire un nouveau chapitre de son histoire tout en tirant les leçons des figures emblématiques telles que Thomas Sankara. La vision de Traoré pour le pays semble être ancrée dans une compréhension profonde des défis passés et présents, avec une détermination à forger un avenir où de telles erreurs ne se répéteraient pas.
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