Ça gronde depuis quelques jours dans le rang des voyageurs à destination de Cotonou. A l’origine, la hausse inattendue du coût des billets d’avion. Et pour voir clair dans cette affaire qui continue de faire grand bruit, le directeur général des transports terrestres et aériens, sur instruction de José Didier Tonato, ministre du cadre de vie et des transports, chargé du développement durable, a tenu ce mercredi 17 janvier 2024 une séance avec toutes les compagnies aériennes qui opèrent sur le territoire béninois. De ces échanges, il en ressort que les billets d’avion ont effectivement connu une hausse.
Selon les explications de Jacques Ayadji, directeur général des transports terrestres et aériens, l’augmentation des tarifs est due au taux très élevé de remplissage des avions. « Les compagnies qui desservent Paris ont laissé entendre que Cotonou est très attractif et que le taux de remplissage de leurs avions est très élevé, ce qui fait qu’elles ont adopté une politique de management qui fait que les prix sont élevés. Ils disent qu’en même temps, au niveau de Lomé, le taux de remplissage de leurs avions est très faible. Il s’agit d’une politique à leur niveau de baisser les prix pour attirer la clientèle, ce qui n’est pas la même situation qu’à Cotonou », fait savoir le Dg Jacques Ayadji.
Cette hausse du coût des billets d’avion est donc une politique adoptée par les compagnies aériennes qui desservent le Bénin pour baisser la clientèle. A entendre le directeur des transports terrestre et aérien, ça n’a rien avoir avec l’augmentation des redevances. « Si nous analysons cette déclaration, nous pouvons conclure que, oui, il y a eu une augmentation des redevances à Cotonou de moins de 40 000 F CFA par billet mais ces redevances ne justifient pas l’augmentation que nous avons eue », a-t-il clarifié. « Ce ne sont pas les Etats qui fixent le coût des billets d’avion. Ce ne sont pas non plus les passagers encore moins les citoyens. C’est une politique des compagnies », conclut Jacques Ayadji.
Laisser un commentaire