Dollar: à part le Yuan, une banque américaine identifie une autre menace

De plus en plus dans le monde, on assiste à un processus de dédollarisation des échanges. En effet, de plus en plus de pays se tournent désormais vers leur monnaie nationale pour régler leurs transactions. C’est notamment le cas des pays membres des BRICS. Mais une autre menace existe aujourd’hui selon la banque Morgan Stanley : les cryptomonnaies.

Les cryptomonnaies représentent-elles un danger imminent pour l’hégémonie du dollar ? Pour Andrew Peel, directeur exécutif de Morgan Stanley, la réponse est oui. En effet, les tensions internationales qui touchent actuellement le monde ont fortement accéléré ce processus de dédollarisation, notamment pour contourner les sanctions internationales imposées à l’encontre de la Russie ou encore de la Chine et de l’Iran.

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La cryptomonnaie, facteur de dédollarisation ?

Résultat, pour continuer à commercer, les pays utilisent leurs propres devises, mais pourraient aussi les cryptomonnaies… Qui représentent une menace pour les USA, car elles existent en dehors du système bancaire traditionnel. Les pays peuvent, en clin d’œil, s’échanger des biens et des services avec des paiements en Bitcoin (BTC), Ethereum (ETH) et d’autres devises, de manières rapides et quasiment anonymes.

Les institutions se lancent dans Bitcoin

Une position un peu particulière, à l’heure où les crypto-devises intéressent de plus en plus les institutions. En effet, les plus grands gestionnaires d’actifs américains, dont BlackRock, ont lancé les tous premiers ETF Bitcoin, qui permettent à des investisseurs lambdas de se positionner sur des trackers qui évoluent selon la valeur du Bitcoin. De quoi institutionnaliser l’investissement en cryptomonnaie.

Outre la cryptomonnaie, deux autres monnaies semblent faire craindre le pire aux USA pour l’hégémonie du dollar : l’Euro européen ainsi que le Yuan chinois qui sont de plus en plus utilisés. Pour autant, le dollar reste encore largement en tête des devises les plus utilisées par les nations et si sa part d’utilisation dans les échanges mondiaux peut chuter, son usage reste largement plébiscité.

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