Dans un contexte marqué par de fortes tensions internationales, à quasiment tous les niveaux du globe, certains pays se préparent à devoir affronter absolument toutes les situations possibles. C’est notamment le cas de la Chine qui, sous couvert de recherche civile, cartographierait actuellement de vastes zones de l’océan Indien.
L’information, dévoilée par le think thank Center for Strategic and International Studies (CSIS), a de quoi surprendre. En effet, d’après les chercheurs de CSIS, la Chine serait en train de cartographier une immense partie de l’océan Indien, sous couvert de recherches civiles. Des données qui seront transmises au corps de l’Armée populaire de libération de la Chine, dans le cas où cette dernière aurait à planifier une guerre sous-marine.
La Chine développe ses connaissances de la mer et de l’Océan
Des recherches qui seraient d’ailleurs déjà terminées à deux endroits : au niveau de la mer de Chine méridionale ainsi que dans le Pacifique occidental. Des recherches que le gouvernement chinois fait passer pour être d’intérêt civil. Or, s’il s’avère qu’effectivement, la cartographie des fonds marins permet à la science et au commerce de prospérer, il apparaît « évident” d’après le CSIS que l’armée en bénéficiera.
Des données militaires, en cas de guerre sous-marine
Selon les données récoltées par le CSIS, les navires chinois auraient passé des centaines de milliers d’heures à faire des allées et venues pour cartographier l’ensemble de certaines zones, et ce, au cours des quatre dernières années. Un projet de longue traîne donc, qui permet à la Chine de mieux connaître le territoire marin. Des navires qui, à terme, se seraient quasiment tous rendus dans des ports directement liés à des installations militaires chinoises.
Pour rajouter à ces accusations de “comportement suspect”, le CSIS affirme que certains bateaux, en arrivant dans des zones jugées sensibles, ont tout simplement tenté de disparaître. Deux façons d’opérer pour cela, le fait d’éteindre ses systèmes d’identification et l’ensemble de ses lumières. De quoi confirmer les ambitions de Pékin, qui est soupçonné, par beaucoup, de vouloir développer sa marine de haute mer, notamment dans une région qui lui est stratégiquement très importante.
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