Pour prétendre au développement, un pays doit faire en sorte de posséder des infrastructures de haut standing. L‘Afrique du Nord, et notamment la zone du Maghreb, est devenue une terre d’opportunités pour de nombreux investisseurs. Si l’on prend par exemple le secteur des mines et celui des hydrocarbures, on constate qu’il y a un très grand potentiel.
Dans le but d’exploiter comme il se doit ces ressources, la présence d’infrastructures de qualité est primordiale. Consciente de cela, l’Algérie a adopté une politique audacieuse pour réaliser des infrastructures de premier choix qui vont permettre au pays arabe de s’ouvrir de nouvelles perspectives. Tout récemment, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a signé un décret qui doit permettre la mobilisation de la somme astronomique de 3 milliards de dollars pour activer le déploiement de nombreux projets d’infrastructures ferroviaires.
L’Algérie compte beaucoup sur son réseau de chemins de fer pour dynamiser son économie. Pour la construction de nouveaux chemins de fer, l’Algérie pourra compter sur l’expertise de l’un de ses partenaires de longue date, à savoir la Chine. L’accent sera mis sur le chemin de fer reliant Tindouf à Bechar. Il faut savoir que la ville de Bechar est située à l‘ouest de l’Algérie. C’est dans cette région que se situe la mine de fer de Gara Djebilet.
Aussi, à partir du chemin de fer Tindouf-Bechar, les premières autorités souhaitent transporter le fer extrait du gisement de Gara Djebilet vers des complexes sidérurgiques situés au nord du pays. Il s’agit d’un important projet de plus de 950 km qui doit être livré en 2026. La société chinoise China Railway Construction Corporation (CRCC) va travailler en étroite collaboration avec la compagnie publique algérienne COSIDER pour construire une infrastructure qui va répondre aux grandes ambitions de l’Algérie.
Comme on l’a indiqué plus haut, le pays maghrébin veut accorder une place importante à son réseau ferroviaire dans le processus de développement économique. D’ici à 2030, l’Algérie a pour ambition de porter à 15 000 km la longueur totale de son réseau ferroviaire. Avec ses 4722 km actuels, le pays d’Afrique du Nord est loin des objectifs affichés. Les infrastructures ferroviaires vont donc bénéficier d’importants investissements.
Cependant, les secteurs routiers et maritimes ne seront pas oubliés. En effet, le président Tebboune a donné des instructions pour injecter 235 millions de dollars dans les infrastructures routières et 126 millions de dollars pour les infrastructures maritimes. Il appartiendra aux entreprises chargées des travaux de tout mettre en œuvre pour respecter les délais de livraison.
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