Afrique du Nord: voici le pays le plus résilient

Photo d'illustration

En Afrique, certaines économies se portent mieux que d’autres. Quand bien même le continent attire de plus de capitaux et d’investisseurs étrangers, certains pays se veulent plus dynamiques et résilients que d’autres. Coface, dans son dernier baromètre, a d’ailleurs dévoilé quel était le pays le plus résilient d’Afrique du Nord.

Et ce pays, c’est le Maroc ! En effet, le Royaume s’est vu attribuer la note “B” par la Coface, à la suite de la parution de son tout nouveau baromètre. Une note synonyme de “risque assez élevé” qui permet toutefois au pays de rester dans le top 10 des pays d’Afrique les moins risqués (du point de vue économique). Un classement dominé par Maurice. En effet, l’île s’est vu attribuer la note d’”A4” (risque convenable).

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Le Maroc, l’économie la plus résiliente d’Afrique du Nord

À l’échelle mondiale, on note un ralentissement général de la croissance. Rien d’étonnant toutefois, à l’heure où le monde traverse une grave crise majeure, marquée par de nombreux conflits internationaux (Israël et la Palestine, Ukraine et Russie, mer Rouge) ainsi que de nombreuses turbulences économiques (marquée par une inflation record un peu partout dans le monde).

Ainsi, en 2023, la croissance économique mondiale aura été de 26%. En 2024, elle devrait être de 2.2%. Une croissance économique qui sera notamment du fait des économies émergentes, qui contribueront, à elles seules, à 1.7 point des 2.2% annoncés. Sont notamment concernés les pays d’Asie du Sud-Est qui confirment leur rôle de moteur de l’économie mondiale, avec une croissance attendue à 4.6%.

La croissance mondiale, au ralenti ?

La région du globe qui devrait le plus pâtir de ces tensions internationales ? L’Europe. Si l’inflation galopante est désormais “maîtrisée” et coûtera moins cher que ce qui était initialement attendu, elle devrait toutefois coûter 0.2 point de croissance sur le continent, contre 0.1% dans le reste du monde. Suffisant pour rester optimiste ? Au niveau global, oui. Au niveau local, les populations semblent toujours chercher des solutions pour réussir à s’en sortir.

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