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Bénin : La Criet prend ses quartiers à Cotonou dès vendredi

La Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (Criet) démarre dès ce vendredi 1ᵉʳ mars ses activités à Cotonou. L’information a été en effet rapportée par le quotidien de service public La Nation. Cette Cour était depuis sa création installée dans les locaux de l’ex-Inspection générale de l’État à Porto-Novo.

Dès vendredi prochain, la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (Criet) commencera ses activités dans l’ancien bâtiment central de la Cour suprême et ses annexes sis dans la zone de Ganhi. Pendant plusieurs mois, ces locaux ont subi des réfections pour accueillir ses nouveaux hôtes. On retiendra, selon les précisions du quotidien national, que, le « bâtiment central abrite la chambre des appels, les chambres de jugement et le greffe de la Criet». Les annexes seront quant à elles occupées par le Parquet spécial, la commission de l’instruction et la chambre des libertés et de la détention. Toutes les dispositions auraient été prises dans le cadre de ce déménagement de Porto-Novo pour Cotonou.

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Un soulagement pour les fonctionnaires ?

Depuis la création de cette Cour, nombreux sont ses travailleurs qui résident à Cotonou, Abomey-Calavi et environs. Ces derniers font quotidiennement la navette entre leur lieu de résidence et Porto-Novo. À en croire l’annonce qui a été faite par les autorités, l’ancien siège de la Criet sera désormais occupée par l’Inspection des services judiciaires. Notons que, la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (Criet) est une juridiction spéciale à compétence nationale. Elle est chargée de la répression du crime de terrorisme, des délits ou crimes à caractère économique tels que prévus par la législation pénale en vigueur ainsi que la répression du trafic de stupéfiants et des infractions connexes.

Plusieurs opposants condamnés…

Cette Cour présidée par Edouard Cyriaque Dossa et ayant pour Procureur Elonm Mario Pierre-Cécil Métonou s’est illustrée dans plusieurs affaires au Bénin. Elle a par exemple condamné à 20 ans de prison l’opposante Reckya Madougou  pour financement du terrorisme. Frédéric Joël Aïvo a pour sa part été condamné par la même Cour à 10 ans de prison pour blanchiment d’argent. Nombreuses sont ces voix qui s’étaient élevées pour condamner des décisions prononcées par cette Cour. Elle s’est également illustrée dans la lutte contre la cybercriminalité en procédant à une vague d’arrestations dans les grandes villes du Bénin.

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