Les inondations survenues entre juillet et décembre 2023 au Bénin ont eu des effets néfastes sur certaines localités du pays. Un bilan provisoire officiel dévoilé par le ministère en charge de la sécurité publique informe que 32 communes sont en état de catastrophe jusqu’au 31 mars 2024. Les chiffres à retenir sont contenus dans un arrêté émis par le ministre Alassane Séïdou.
46 décès, 182 803 sinistrés, 211 écoles et 29 hôpitaux endommagés. C’est le bilan provisoire des inondations survenues de juillet à décembre 2023 au Bénin. Ces chiffres ont été rendus publics par les autorités béninoises. 32 communes, touchées par lesdites inondations, sont déclarées sous état de catastrophe jusqu’au 31 mars 2024. Les inondations qui se sont produites au Bénin au cours des mois de juillet à décembre 2023 à la suite des pluies diluviennes qui se sont abattues sur le pays, ont touché trente-et-deux communes, réparties sur l’ensemble du territoire national.
Il s’agit des Communes de Bonou, d’Adjohoun, de Porto-Novo, de Dangbo, de Sèmè-Podji, d’Adjarra et des Aguégués dans le département de l’Ouémé ; de Malanville, de Karimama, de Kandi, de Banikoara dans le département de l’Alibori ; de Kérou, de Tanguiéta, de Ouassa-Péhunco, de Matéri dans l’Atacora ; de Tchaourou, de N’Dali, de Sinendé dans le département du Borgou ; de Lokossa, d’Athiémé, de Grand-Popo dans le Mono ; de Ouèssè et de Savalou dans le département des Collines ; de Copargo et de Djougou dans la (Donga) ; de Zangnanado et de Ouinhi dans le département du Zou ; de Sô-Ava et Abomey-Calavi dans l’Atlantique, Cotonou dans le département le Littoral; Lalo dans le Couffo et Kétou dans le département le Plateau.
« Le bilan provisoire des dégâts enregistrés dans ces communes fait état de 46 décès, 182 803 sinistrés, 211 écoles et 29 centres de santé endommagés, d’importantes pertes agricoles et de cheptel, de plusieurs ouvrages de franchissement détruits et de nombreuses pistes de dessertes rurales dégradées », rapporte un arrêté signé par le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique, Alassane Séïdou. Selon l’article 3 de l’arrêté, ces communes ont été déclarées sous état de catastrophe jusqu’au 31 mars 2024.
« L’état de catastrophe ouvre droit aux mesures exceptionnelles non exhaustives ci-après : déplacement forcé de populations sinistrées ; dérogations aux procédures de passation de marchés publics ; déclenchement des instruments/mécanismes de réponse à l’urgence inhérente à l’état de catastrophe; actions de solidarité nationale ou internationale en faveur des sinistrés », précise l’article 4 de l’arrêté 2024 N°032/Misp/Dc/Sgm/Anpc/Sa/0135gg 24 portant déclaration d’état de catastrophe au titre des inondations de l’année 2023.
Par la même occasion, l’article 5 de l’arrêté stipule que la coordination de la réception, de la gestion et de la distribution de l’aide nationale ou internationale est assurée par l’Agence nationale de protection civile en liaison avec la Direction générale du budget du ministère de l’Economie et des finances et les structures membres de la plate-forme nationale de réduction des risques de catastrophe et d’adaptation au changement climatique. C’est dans ces conditions que bientôt une autre saison pluvieuse va démarrer dans le pays avec une possibilité d’aggraver les conséquences du débordement des eaux. Vivement que les mesures prises soient appliquées au mieux pour le bien-être des populations.
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