La Chine et la Russie font un pari sur ce type d’armement

Chasseur chinois

Si Russie et Chine sont très fières de leur armement, au niveau international, la demande concernant les avions, notamment, est vraiment très faible. Que ce soit du côté de Pékin ou de Moscou, les exportations sont vraiment très faibles, la faute surtout à des tensions internationales et à la création de blocs de nations alliées, qui ne souhaitent clairement pas se tourner vers l’armement “ennemi”.

À titre d’exemple, le Su-35s russe a été vendu en 24 exemplaires à la Chine et à l’Iran. Le MIG-35 lui, n’a convaincu personne. Du côté de Pékin, le J-10CE a été vendu à 36 reprises au Pakistan. Islamabad a aussi acheté 150 JF-17 (16 autres exemples ont été vendus au Myanmar, et 8 au Nigeria). De meilleurs chiffres que la Russie, mais loin des standards français ou américains.

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Chine et Russie n’arrivent pas Ă  vendre

Les USA ont ainsi vendu 600 exemplaires de leur F-35, et 300 de leur F-16V. Du côté français, le Rafale a été vendu à plus de 300 reprises, et ce, depuis 2015. Une situation qui n’est pas du tout au goût des dirigeants de ces deux nations, qui ont décidé de contre-attaquer afin de relancer leur industrie et leurs exportations. Comment ? À travers une stratégie bien pensée…

En effet, Moscou et Pékin ont décidé de créer un produit d’appel, qui se veut particulièrement attractif. L’idée ? Que les appareils proposés soient efficaces, puissants et peu coûteux. Des offres particulièrement convaincantes pour les nations intéressées à quoi, s’ajoute une certaine flexibilité industrielle. Baisse des coûts et transferts de technologies permettent, en outre, de convaincre de nouveaux partenaires, notamment au Moyen-Orient et en Afrique.

Arabie Saoudite, Qatar et Égypte sont intéressés

Certains pays, comme l’Arabie Saoudite et l’Égypte, qui ont fait de leur défense l’un des piliers de leurs dépenses futures, sont notamment concernés… D’autant que les Américains ont tout simplement refusé de leur vendre des F-35. De quoi susciter pas mal de frustrations chez ces nations, qui souhaitent désormais se tourner vers de nouveaux partenaires commerciaux. Les options russes et chinoises tombent donc à pic.

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