La région de l’Afrique du Nord et notamment celle du Maghreb possède un grand potentiel dans le domaine de l’agriculture. L’une des variétés agricoles les plus cultivées dans cette partie du continent est le blé. Un pays comme la Tunisie présente de très bonnes conditions climatiques pour la culture du blé. Cette céréale, qui est la plus cultivée du pays, occupe une place importante dans les habitudes alimentaires de la population tunisienne.
Dans le but de dynamiser la culture du blé, les autorités tunisiennes ont signé un accord de partenariat avec un pays européen, en l’occurrence l’Italie. En quoi va consister concrètement cette coopération ? Les acteurs de la filière du blé sont confrontés à de nombreux défis, parmi lesquels il y a la sécheresse et la maîtrise des coûts de production.
Le partenariat avec l’Italie vise à relever ces défis pour atteindre des objectifs bien précis de production. C’est ainsi que l’Office des céréales a délégué 4 collecteurs de céréales qui ont récemment signé des contrats avec l’Agence italienne pour la coopération au développement (AICS) pour booster le secteur du blé en Tunisie. Le montant total de ce contrat s’élève à 8,71 millions d’euros, soit 9,4 millions $.
Les quatre structures qui furent choisies sont COSEM, de la SOSEM, du Comptoir Multiservices Agricoles (CMA) et de la SSCC. Le financement débloqué par l’Agence italienne pour la coopération au développement servira à subventionner la culture de céréales sur deux campagnes agricoles. Selon nos confrères de l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP), les campagnes agricoles concernées sont celles de 2023/2024 et 2024/2025.
Toujours d’après la TAP, ce sont près de 3 000 céréaliculteurs tunisiens qui vont bénéficier des retombées du financement de l’Agence italienne pour le développement. Cet argent servira entre autres à équiper les producteurs céréaliers en intrants et matières agricoles. Ils bénéficieront également de plusieurs types de formations qui vont leur permettre de renforcer leurs compétences. Selon les chiffres délivrés par les autorités en charge de l’agriculture en Tunisie, les besoins de consommation de blé oscillent autour de 3 millions de tonnes par an.
Depuis quelques années, la Tunisie a mis en place un ensemble de mécanismes afin d’exploiter le plein potentiel de son secteur agricole. Pour atteindre ses objectifs, la nation arabe bénéficie de l’accompagnement de divers partenaires. Comme on l’a précisé plus haut, la Tunisie, avec son climat méditerranéen, est un terreau favorable à la culture de nombreuses spéculations agricoles. En définitive, l’agriculture est en mesure d’offrir de nouvelles perspectives à l’économie tunisienne. Il suffit d’actionner les bons leviers pour y arriver.
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