Actuellement engluée dans la guerre en Ukraine, la Russie pourrait-elle se permettre d’ouvrir un second front ? En effet, Moscou a été appelé à l’aide par la Transnistrie, région séparatiste de la Moldavie. Ces derniers accusent le gouvernement local de leur imposer une pression économique insoutenable.
En effet, c’est à l’occasion d’un Congrès tenu en région de Transnistrie que les élus locaux ont adopté un texte de loi qui demande de manière très officielle l’aide du Conseil de la Fédération de Russie et à la Douma (son parlement) une aide qui leur permettra de faire fi de la pression imposée par le gouvernement moldave, à leur encontre. Une décision qui intervient à la suite d’une décision vivement contestée.
La Transnistrie appelle Moscou à l’aide
En effet, le gouvernement moldave a exigé des entreprises implantées en Transnistrie qu’elles reversent les droits d’importation, non pas au budget local, mais au budget moldave. Selon les décideurs de cette région séparatiste, cela représente un manque à gagner de 18% environ. Un coup dur pour les finances locales, ce qui a poussé les élus à se tourner vers Moscou.
Pour le moment, on ne sait pas encore vraiment comment Moscou va réagir. Seule certitude, les diplomates russes ont affirmé avoir reçu la demande, ajoutant qu’aux yeux de la Russie, la protection des habitants de la région était une priorité. De fait, la demande d’aide sera étudiée avec une certaine attention. Des accusations balayées d’un revers de la main par le gouvernement de Chisinau.
Plusieurs pays Occidentaux réagissent
En effet, la Moldavie affirme que la région de Transnistrie bénéficie d’une politique de paix, de sécurité, mais aussi d’intégration économique grâce aux liens étroits qu’entretient la Moldavie avec l’Union européenne. Une position soutenue par les États-Unis, mais aussi par la Pologne qui a été le tout premier pays européen à réagir à cette annonce, avant que l’Ukraine ne vienne, elle aussi, se positionner.
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