Le monde entier a célébré ce mardi 20 février 2024, la journée internationale de la justice sociale. L’opposante Réckya Madougou n’est pas restée de marbre lors de cette célébration. Depuis sa cellule, elle en a appelé à une justice sociale, gage de la promotion de l’égalité, de la diversité et de l’inclusion. C’est à travers un post publié sur sa page Facebook.
Dans ce poste intitulé « Journée internationale de la justice sociale : Fais ta part ! », la candidate recalée pour la présidentielle de 2021 a souligné l’importance que revêt la justice sociale en tablant sur l’histoire de deux enfants issus de différents milieux présentant des réalités socio-économique diverses et variées. L’un s’appelle Anna et l’autre Bougnon. Les récits de l’ancienne ministre de la justice ont peint la triste réalité de nombreuses communautés.
L’un représente l’optimisme d’un système où la justice sociale prend forme à travers des mécanismes inclusifs, offrant des filets de sécurité pour les plus vulnérables et des opportunités pour tous. Alors que l’autre met en lumière les conséquences dévastatrices de l’indifférence et de l’inefficacité de la gouvernance publique, où les barrières de la pauvreté sont renforcées par l’absence d’appui et d’accès aux ressources essentielles.
Face à ces deux réalités qu’elle a décrites dans sa publication, Réckya Madougou pense que « c’est le moment de nous convaincre que la justice sociale n’est pas une option, mais un impératif moral et une essence fondamentale pour toute société équitable ». Pour mieux illustrer les deux récits, l’opposante va reprendre les mots inspirants de Nelson Mandela en ces termes : « Pour être libres, nous devons lutter pour la liberté ; pour vivre en paix, nous devons lutter pour la paix ; pour jouir de la justice sociale, nous devons lutter pour la justice sociale ».
Fort de cette assertion, l’ancienne ministre de Boni Yayi a exhorté chacun à œuvrer à son niveau pour la création d’un monde où chaque individu, quel que soit son origine ou son statut, peut vivre libre et digne. « Une telle citadelle se conquiert collectivement par un engagement soutenu », pense Réckya Madougou qui interpelle sur le monitoring citoyen, celui qui donne droit au citoyen de demander des comptes aux dirigeants. « Promouvoir dans les actes des politiciens qui favorisent l’égalité, la diversité et l’inclusion devrait représenter une priorité », a-t-elle estimé.
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