Dans la matinée de ce dimanche 11 février, le député de Union Progressiste le Renouveau Orden Alladatin a été reçu sur Zone Franche de Canal3 Bénin. Cette sortie médiatique qui intervient après celle effectuée récemment par le président Patrice Talon a été l’occasion pour lui de revenir sur le sujet relatif à la révision de la Constitution. On retiendra du président de la Commission des Lois de l’Administration et des Droits de l’Homme que, le projet ne sera pas remis au placard comme le souhaitent certains. La proposition de l’He Assan Seibou suivra le circuit normal selon l’annonce faite par le député béninois.
La proposition de loi portant modification de la constitution portée par l’He Assan Seibou ne subira pas le même sort que celle d’amnistie du parti Les Démocrates. C’est du moins ce qu’il convient de retenir de la sortie médiatique faite par le député Orden Alladatin. Selon les déclarations qui ont faites par le président de la Commission des Lois de l’Administration et des Droits de l’Homme, son avis sur le sujet est favorable. Aussi, indique-t-il que la sortie médiatique effectuée par le président Patrice Talon au cours de la semaine a eu le mérite de mettre un terme aux débats et aux polémiques. Contrairement à ce à quoi s’attend l’opinion publique après les mots du président Patrice Talon lors de sa sortie médiatique, la proposition de loi poursuivra le circuit normal.
« Ce que nous souhaitons, c’est qu’il y ait consensus sur ce qui est proposé. On peut l’améliorer », a notamment déclaré le député de Union Progressiste le Renouveau. Ce fut également le moyen pour lui de revenir sur le processus que devra suivre cette proposition par l’He Assan Seibou. A ce niveau, il met particulièrement l’accent sur le rôle que devra jouer la Commission dont il assure la présidence. Il insiste sur le travail de vérification qui sera fait par la Commission des Lois de l’Administration et des Droits de l’Homme.
Orden Alladatin fait ainsi remarquer que, la première étape sera de voir «si les fondamentaux sont touchés par la proposition ». « On ne peut pas entreprendre et faire aboutir une proposition du genre si un certain nombre de conditions ne sont pas réunies. Après, il y a des choses qu’on ne peut toucher si vous entreprenez une révision de la constitution : la laïcité de l’Etat, la forme Républicaine de l’État », a détaillé le député sur ce sujet.
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