Russie: l’Europe augmente ses commandes dans ce domaine

(Canva)

Quand bien même la Russie est actuellement visée par une série de sanctions internationales, son économie semble plutôt bien tenir. D’ailleurs, quand bien même Moscou est pointée du doigt, les Européens continuent de se tourner vers la Russie pour assurer leur approvisionnement en gaz.

En effet, si les pays membres de l’Union européenne actionnent tous les leviers à disposition pour réduire leur consommation de gaz et leur dépendance aux hydrocarbures russes, forcé de constater que les résultats sont… Assez difficile à vraiment observer. Car en quelques années, Moscou s’est imposée comme étant le partenaire numéro un des Européens en matière d’approvisionnement en gaz.

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Le gaz russe par gazoduc diminue…

De fait, au début de la guerre, les nations européennes, dans le besoin, ont été incapables d’imposer un embargo sur le gaz russe. Seule la décision de réduire les importations a été prise. Une décision qui a été renforcée par l’annonce russe de vouloir réduire ses exportations en la matière. De fait, la part de gaz russe utilisé au sein de l’UE est passée de 40% de la consommation totale, avant la guerre, à 15% environ aujourd’hui.

L’UE a donc été forcée de trouver des solutions. Ainsi, si le gaz naturel a été mis de côté, les Européens ont trouvé en ce GNL (gaz naturel liquéfié), une belle alternative. En 2022 et en 2023, ce sont plus de 170 milliards d’euros qui ont ainsi été dépensés en GNL. Plus de la moitié de ce gaz provient des États-Unis. Le second partenaire européen ? La Russie ! Ainsi, si les commandes de gaz naturel classique, expédié par gazoduc, ont diminué, c’est l’inverse qui s’est produit pour le GNL.

… Mais les livraisons de GNL augmentent

Pour autant, cela ne va pas durer. En effet, l’UE, face à la crise énergétique traversée au moment du début de la guerre en Ukraine, a constitué des stocks stratégiques. En outre, des projets de GNL vont être lancés sous peu (d’ici à 2025), ce qui participera à ajouter 45% de gaz à l’offre totale mondiale. Enfin, les pays se sont organisés pour réduire leur consommation. Jamais, au sein de l’UE, elle n’avait été aussi basse en l’espace de 10 ans et cela devrait continuer à chuter.

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