Dans une nouvelle escalade rhétorique, Dmitri Medvedev, ancien président de la Fédération de Russie et actuel numéro deux du Conseil de sécurité russe, a renouvelé ses menaces à l’encontre des pays occidentaux. En réaction aux sanctions imposées par l’Occident, à l’occasion du deuxième anniversaire de l’offensive russe en Ukraine et suite au décès de l’opposant Alexeï Navalny, Medvedev a juré que la Russie cherchera à se venger. « Qu’ils souffrent tous là -bas. Il faut qu’on se souvienne de ça, qu’on se venge d’eux partout où c’est possible. Ce sont nos ennemis », a-t-il déclaré sur Telegram, réitérant son discours belliqueux habituel.
Medvedev a également plaidé pour la mise en Å“uvre d’opérations secrètes sur le sol des pays occidentaux. L’ancien président a également évoqué la nécessité de conduire des « activités d’un certain type » sur les territoires occidentaux, des activités qu’il a suggéré être de nature délicate, ne pouvant être ouvertement discutées. Son commentaire « À la guerre comme à la guerre » résume la dureté de sa position, réaffirmant la volonté russe de recourir à tous les moyens nécessaires pour contrer ce qu’elle considère comme des agressions occidentales.
Ces déclarations interviennent dans un climat déjà tendu, exacerbé par les propos tenus par Medvedev en juillet dernier, où il avait laissé entendre que la Russie pourrait recourir à l’arme nucléaire en cas de succès de la contre-offensive ukrainienne.
« Imaginez simplement que l’offensive… en tandem avec l’OTAN, a réussi et s’est soldée par la confiscation d’une partie de nos terres. Ensuite, nous devrons utiliser des armes nucléaires », avait-il affirmé, soulignant la gravité des enjeux.
Face à ces menaces répétées, la communauté internationale demeure en alerte, consciente des risques d’escalade et des conséquences potentiellement catastrophiques d’un conflit nucléaire. La rhétorique de Medvedev, loin d’être isolée, reflète une stratégie russe visant à dissuader toute intervention occidentale directe en Ukraine, tout en mettant en garde contre les implications d’une défaite russe sur le terrain.
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