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Sécurité routière au Bénin : Le DGPR annonce des mesures de répression

Les prochains jours s’annoncent très mauvais pour les usagers de la route sur l’ensemble du territoire national. Et pour cause, ils seront soumis dès le début du mois de mars 2024, à l’opération de contrôle de routine de la Police républicaine. L’annonce a été faite ce mercredi 7 février 2024 par le directeur général de la Police Républicaine.

C’est à la faveur d’une conférence de presse tenue à Cotonou. Moment propice pour Soumaïla Yaya de rappeler aux usagers de la route que les plaques d’immatriculation des engins sont nécessaires. « Ceux qui n’ont pas les plaques d’immatriculation, allez mettre vos plaques d’immatriculation. Si vous ne mettez pas les plaques d’immatriculation, les engins seront retirés de la circulation » prévient le DGPR.

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A cette occasion, l’Inspecteur général de Police de 2e classe a clairement indiqué que le port de casque est obligatoire et pour le conducteur et pour le passager. « Vous devez porter vos casques et faire porter (les, ndlr) casques à vos clients », fait savoir le DGPR.  « Et vous devez rouler sur la piste cyclable », a-t-il ajouté. Selon Soumaïla Yaya, la répression concerne tout usager de la route y compris les forces de défense et de sécurité. Le DGPR n’a pas manqué de mettre en garde les clubs de motard qui se bravent allègrement le code de la route. « Il y a certains parmi vous qui sont en train de faire les fous avec nous. Mais ils n’ont pas seuls le monopole de la folie. Ils s’en fichent, roulent comme ils veulent. Ils veulent dépasser tout le monde (…). Nous, on va les empêcher désormais de le faire », martèle l’inspecteur général de police sur un ton ferme.

Cette conférence de presse a connu la participation du directeur du Centre national de sécurité routière (Cnsr). Aubin Adoukonou a d’abord salué cette détermination de la police républicaine à discipliner les usagers indélicats avant de revenir sur la destruction des édifices publics pour fait d’incivisme de certains usagers de la route. « Le CNSR dans les statistiques a reçu aujourd’hui beaucoup d’indices qui nous écœurent, qui nous font peur. Remorquer quelqu’un qui n’a pas porté de casque, si la police prend, c’est 10.000F d’amende forfaitaire. Je suis revenu sur ça pour qu’on ne sorte pas d’ici pour dire : le gouvernement est en train de créer des taxes. Ce n’est pas des taxes », laisse entendre Aubin Adoukonou.

Il faut rappeler que lors d’une séance tenue le 21 janvier 2024, le Dg du Cnsr a annoncé l’adoption d’un nouveau code routier. Ce nouveau code, à l’écouter, permettra d’adapter les règles de conduite aux spécificités du Bénin et de mettre en place des mesures plus efficaces pour garantir la sécurité routière dont la qualification de l’excès de vitesse comme délit. « On a remarqué que sur nos axes routiers, les gens font l’excès de vitesse. Ils détruisent les édifices publics », a-t-il confié.

4 réponses

  1. Avatar de Tchité
    Tchité

    Il faut d’abord de bonne routes nationales, et des rails qui marchent, avant de faire intervenir plus de rigueurs. Commencer par les auto-écoles qui forment, sans bien les former. Mais au Bénin, on met souvent la charue avant les bœufs 🐂 🐂 🐂.

    La route route Bohicon-Dassa (qui fait partie des RN nationales inter-etats ) a beaucoup de trous et est pas possible. Beaucoup de gens y meurent de jour comme de nuit de façon non évitable. C’est le g.ouv et ses structures qui ne marchent en dehors de Cotonou.

  2. Avatar de Tchité
    Tchité

    Il faut d’abord de bonne routes nationales, et des rails qui marchent, avant de faire intervenir plusde rigueurs. Commencer par les auto-écoles qui forment, sans bien former. Mais au Bénin, on met souvent la charue avant les bœufs 🐂 🐂 🐂.

    La route route Bohicon-Dassa (qui fait partie des RN nationales inter-etats ) a beaucoup de trous et est dans un état pitoyable. Beaucoup de gens y meurent de jour comme de nuit de façon non nécessaire. C’est la faute à l’état et ses structures qui ne marchent en dehors de Cotonou.

  3. Avatar de Tchité
    Tchité

    Il faut d’abord de bonne routes nationales, et des rails qui marchent, avant de faire intervenir ces gens et équipements. Mais au Bénin, on met souvent la charue avant les bœufs 🐂 🐂 🐂.

    La route route Bohicon-Dassa (qui fait partie des RN nationales inter-etats ) a beaucoup de trous et est dans un état pitoyable. Beaucoup de gens y meurent de jour comme de nuit de façon non nécessaire. C’est la faute à l’état et ses structures qui ne marchent en dehors de Cotonou.

  4. Avatar de Affivi
    Affivi

    Vraiment au Bénin, beaucoup trop d’usagers de la route piétinent le code de la route. Viol des règles de priorité, véhicules sans contrôle technique à jour, surcharge, les invectives…etc.
    Il faut vraiment mettre vigoureusement de l’ordre dans tout cela.

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