Tchad : tirs à l’arme lourde, ce que l’on sait

Armée tchadienne (Photo Présidence)

Au cœur de la nuit, entre mardi et mercredi, une vague de violence a secoué N’Djamena, la capitale tchadienne, ciblant spécifiquement les locaux de l’Agence nationale de sécurité. Ce bâtiment stratégique, qui abrite les services du renseignement intérieur, a été la scène d’affrontements meurtriers. Selon les déclarations officielles, l’assaut a entraîné la mort de plusieurs individus. Les autorités imputent ces actes violents à des militants du Parti socialiste sans frontières (PSF), sous la conduite de l’opposant Yaya Dillo.

Dans un communiqué diffusé mercredi, le gouvernement tchadien a affirmé avoir repris le contrôle de la situation. Il a annoncé que les responsables de l’attaque avaient été appréhendés ou étaient activement recherchés en vue de poursuites judiciaires. Cette offensive survient dans un contexte tendu, marqué par l’arrestation récente d’un membre éminent du PSF, accusé par le pouvoir d’une tentative d’assassinat visant le président de la Cour suprême.

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Le gouvernement a également fait savoir qu’une opération de police s’était déroulée au siège du PSF, sans faire de victimes. Cette intervention visait principalement à localiser Yaya Dillo, suspecté d’être l’instigateur de l’agression contre le haut magistrat. Les forces de l’ordre poursuivent leurs recherches, certains individus se seraient retranchés derrière une porte sécurisée.

La réaction des autorités ne s’est pas limitée à la sphère judiciaire. En effet, dès l’annonce de l’attaque, un dispositif sécuritaire important a été déployé aux abords de l’Agence nationale de sécurité. Les communications, tant téléphoniques qu’internet, ont subi d’importantes perturbations. Des témoins sur place ont rapporté une atmosphère tendue, ponctuée par des détonations et des mouvements de panique parmi la population.

Yaya Dillo, figure centrale de cette crise, a rejeté les accusations portées contre lui, les qualifiant de mise en scène. Malgré l’affirmation des autorités sur le contrôle de la situation, la tension reste palpable, notamment avec le blocus du quartier hébergeant le siège du PSF. Le climat politique s’avère d’autant plus chargé que cet incident intervient juste après l’annonce du calendrier électoral, annonçant les élections présidentielles pour le 6 mai.

Ce contexte tumultueux soulève des inquiétudes quant à la stabilité du Tchad, en proie à des tensions politiques et sécuritaires. Les événements récents mettent en lumière les défis auxquels est confronté le pays, à l’approche d’un scrutin présidentiel scruté de près tant sur la scène nationale qu’internationale.

2 réponses

  1. Avatar de Nouhou Mbera
    Nouhou Mbera

    Ce qui est malheureux, de arguments avancé, ou la mise en scène prêtant dire que le Tchad est très loin en arrière, et le silence complice de ceux à la longueur de la journée chant la démocratie, voilà encore adoube les actions flagrants de ceux qui sont en charge de gérer la bonne gouvernance, comment peut on comprend que les choses ne sont pas avancé dans le processus de dépôt des dossiers pour qu’un individu s’attrape ou s’oppose au pdt de la cour constitutionnel, et que cela se dégénére en drame, et pour quoi s’attaquer à un partie ? Ou à un de membre qui a droit d’être illegible au regard de ses concitoyens ? Ou privée un citoyen de son opinions c’est ça la démocratie qu’on veux enseigné au Tchadiens

  2. Avatar de Guylain MBOUTOU-NDOE
    Guylain MBOUTOU-NDOE

    Bonjour mes frères tchadien et Tchadienne l’heure n’est plus à la manifestation. Laisser les citoyens vivrent en paix, la dialogue est un moyen de résoudre un problème.

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