L’Afrique continue de se développer et certains pays s’imposent parmi les plus importants en matière d’extraction ou d’exportation des ressources naturelles. Récemment, il s’est d’ailleurs avéré qu’un pays africain était devenu le second plus gros exportateur de cuivre dans le monde.
Dans le monde, plusieurs pays disposent d’abondantes ressources naturelles. C’est le cas en Asie, mais aussi en Amérique du Sud et en Afrique. D’ailleurs, une récente étude signée Wood Mackenzie tend à démontrer que la République Démocratique du Congo (RDC) devrait dépasser le Pérou, second plus gros producteur de cuivre au monde, d’ici à l’exercice 2026 – 2027, après avoir dépassé le pays dans le domaine de l’exportation.
La RDC va dépasser le Pérou
En matière d’exportation, Kinshasa s’est déjà positionnée devant le Pérou, en exportant 2.84 millions de tonnes de cuivre en 2023, alors que le Pérou a enregistré 2.76 millions de tonnes sur cette même période. Une belle hausse pour la République Démocratique du Congo, qui en 2022, a exporté 2.36 millions de tonnes et qui confirme dont son statut de principal acteur mondial en la matière.
Ces statistiques avaient déjà permis à la République Démocratique du Congo (RDC) de dépasser la Chine pour occuper la troisième place de producteur – exportateur mondial de cuivre. Des chiffres qui sont très bons et qui dépassent les prévisions faites par les principaux observateurs, preuve que la stratégie congolaise, basée sur la collaboration avec des géants internationaux, fonctionne.
Kinshasa s’assure du respect des règles
En effet, la RDC collabore notamment avec CMOC, le géant chinois, ainsi que le groupe canadien Ivanhoe Mines ou le groupe suisse Glencore pour assurer la production, l’extraction et l’exportation de son cuivre. Attention toutefois, Kinshasa reste en alerte et s’assurer que les travaux menés soient réalisés dans les règles de l’art, dans le respect des lois (et notamment celle sur la sous-traitance).
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