L’Union progressiste le Renouveau (UP-R) réagit à l’adoption du code électoral intervenue dans la nuit du mardi 5 au mercredi 6 mars 2024. Par un communiqué signé de Gérard Gbénonchi, le secrétaire général de ce parti, l’Up le Renouveau se félicite de la consolidation des acquis et du renforcement du système partisan. A en croire le parti de Joseph Djogbénou, cette loi marque un nouveau tournant dans le paysage politique. « Notre pays dispose d’un nouveau code électoral qui consacre désormais les modalités et conditions d’organisation des opérations électorales », précise le communique.
Le code électoral a été adopté par 79 voix pour 28 contre et 01 abstention. Selon le plus grand parti du Bénin, ces résultats « prouvent à suffisance le caractère inclusif de ce vote, signe de la volonté manifeste d’une large majorité de préserver les acquis démocratiques et de renforcer le système partisan ». « Avec le vote de ce code électoral, nous maintenons le cap de la consolidation de nos fondamentaux à l’effet de poursuivre sereinement et en responsabilité le chantier de construction de notre pays », promet le parti le baobab auréolé d’arc-en-ciel.
Ce fut le lieu pour le bureau politique de l’Up le Renouveau de saluer la cohésion au sein de la majorité parlementaire et le sens du devoir qui a guidé les honorables députés à l’Assemblée nationale « qui ont donné la preuve de leur dévouement à la Nation ». Le nouveau code électoral suscite déjà assez de réactions aussi bien au sein de la classe politique que dans le rang des organisations de la société civile. Si pour l’opposition, cette loi est exclusive, les OSC de leur côté demandent au président Patrice Talon de ne pas la promulguer en l’état.
Il faut rappeler qu’avant l’adoption du code électoral, les leaders des confessions religieuses avaient invité les députés à éviter toute loi ou disposition pouvant porter à l’exclusion. Tous les regards sont désormais tournés vers les sages de la plus haute juridiction du pays pour juger de sa conformité à la constitution et également vers le Chef de l’État pour sa promulgation ou non
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