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Frais de fourrière au Bénin : la procédure à suivre pour le paiement

Les citoyens dont les motos ont été arrêtées dans le cadre de la campagne de répression des infractions liées au code de la route peuvent désormais payer les frais de fourrière en ligne ou dans les guichets du trésor public. Ainsi en a décidé la Police Républicaine. À travers un communiqué en date de ce vendredi 29 mars 2024, le directeur général de la Police Républicaine « informe tous les citoyens que dans le cadre de la formalisation du recouvrement des frais de pénalité liés aux infractions routières, la digitalisation des procédures de paiement desdits frais a été actée ».

Selon le communiqué de la cellule de communication, les frais de fourrière ne sont plus perçus dans les commissariats sur la base d’instrument non approprié. « Ceux-ci seront impérativement payés par les contrevenants qui peuvent à leur convenance se rendre dans les guichets du trésor public pour payer les frais de fourières sur le compte n°BJ6600100100000010179081 intitulé « MISP/FRAIS FOURRIERE » ou payer en ligne sur le site https://tresorbenin.bj/», précise le communiqué. La Police Républicaine exhorte les contrevenants à se conformer aux strictement aux nouvelles prescriptions.

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Afin de faciliter le règlement desdits frais à la population, les modes de paiement des frais de fourrière seront affichés dans toutes les unités de Police. Depuis le 1ᵉʳ mars, plusieurs usagers de la route ont été épinglés et leurs motos saisies pour diverses infractions liées au code routier. Dès lors, les motos jonchent certaines unités de Police, notamment celles des grandes villes. L’objectif de cette opération de répression est non seulement de renforcer la sécurité publique, mais aussi et surtout de préserver les infrastructures routières.

Pour rappel, le directeur général de la Police Républicaine dans un récent communiqué a mis en garde les agents de la police républicaine au sujet des violences inutiles contre les usagers de la route et la persistance des rançonnements lors de la campagne de répression. Le directeur général de la Police républicaine dit avoir constaté « avec amertume que des comportements très peu orthodoxes et inacceptables de certains fonctionnaires mettent en péril la crédibilité de la campagne de répression des infractions au code de la route lancée depuis le 1ᵉʳ mars 2024 et frisent le sabotage ».

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