En France, l’Église se retrouve au cœur d’une polémique dont elle se serait probablement bien passée. En effet, un curé a été évincé suite à des manquements observés à ses engagements sacerdotaux. S’il peut rester prêtre, il a désormais l’interdiction totale de confesser des femmes, au risque de ne plus pouvoir œuvrer au sein de sa paroisse.
Tout a débuté en 2019, date à laquelle l’abbé de Gouvello était subitement évincé de la Cathédrale de Cahors, dans laquelle il travaillait depuis quelques années. Une enquête canonique est alors ouverte, de même qu’une enquête pénale. Si la seconde sera classée sans suite, la première débouche sur l’interdiction d’accompagner et de confesser des femmes.
Cet abbé français ne peut plus s’occuper des femmes
Cette période d’interdiction durera cinq ans au total. Une information confirmée par Laurent Gamiade, l’évêque de Cahors. Dans les faits, les pratiques de l’abbé ne revêtaient pas d’un caractère pénal, mais étant moins en adéquation avec ce qu’attend l’Église catholique de ses représentants, sans pour autant donner plus d’indications quant à ce qu’il a bien pu se dérouler.
La revue Golias, en 2022 – 2023 s’était montrée un peu trop offensive à l’encontre du principal concerné, en le qualifiant de prédateur sexuel, dont le procès ne pouvait pas être évité. Le média dévoilait alors que l’abbé avait été exfiltré dans une autre paroisse, pour continuer sa mission. Selon certaines sources, Ronan de Gouvello officie désormais à Talence, en Gironde, tout près de Bordeaux.
L’Église, obligée de se positionner
Une vraie déception pour les habitants de Cahors, pour qui ce prêtre généreux et charismatique manquera. D’ailleurs, une page Facebook avait été créée à l’époque de son départ afin de réclamer son retour rapide, ce qui avait alors poussé l’Église à devoir se positionner et s’expliquer, révélant ainsi au grand jour les manquements de l’abbé, ajoutant qu’il n’y avait aucun lien avec de la pédocriminalité.
Laisser un commentaire