Alors que l’Algérie a fait des matières premières, notamment les hydrocarbures, la locomotive de son économie, les chiffres sont probablement moins bons que ce qui était attendu. En effet, en 2023, les exportations d’hydrocarbures ont considérablement diminué, de l’ordre de 10 milliards de dollars.
Une information confirmée par le ministre de l’Énergie et des mines, Mohamed Arkab. Pour autant, le tableau dressé n’est pas si noir. La raison ? Si les exportations ont diminué, la production commercialisée a augmenté de 3.3% par rapport à 2022. En tout et pour tout, en 2023, ce sont 169 millions de TEP qui ont été annoncées. De quoi ravir la Commission des affaires économiques de l’Assemblée populaire nationale (APN).
La valeur des exportations algériennes baisse
Une hausse soutenue par l’augmentation de la production de gaz naturel. En effet, de nouveaux gisements ont été découverts et de nouvelles usines ont été mises en place. Le secteur minier a aussi connu une belle année 2022 en termes de production, avec le fer en tête de gondole (+5.6%). Le phosphate (+3%), le sel (+21%), le marbre (+23%) et l’or (+6,3%) ne sont pas en reste.
En revanche, les exportations ont connu un coup d’arrêt. Entre 2022 et 2023, la valeur des ventes à l’international de matière première a diminué de 16%, passant de 60 à 50 milliards de dollars de valeur. La raison ? La chute des prix du pétrole, qui est passé de 104 USD le baril, à environ 84 USD à la fin de l’année 2023, entraînant par la même occasion une importante perte de revenus.
Une diminution de la production annoncée
Et la situation pourrait rapidement être amenée à de nouveau se contracter, les pays membres de l’OPEP ont récemment annoncé (Arabie Saoudite et Russie en tête) qu’elles comptaient réduire une fois de plus la production quotidienne. Dans le même temps, l’Algérie a annoncé de nouveaux projets, comme l’ouverture de la raffinerie d’Hassi Messaoud !
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