Au Maghreb, les relations sont relativement tendues entre l’Algérie et le Maroc. Depuis quelques mois, voire années, Alger et Rabat prennent des décisions qui impactent considérablement la façon dont les deux nations travaillent ensemble, jusqu’à atteindre le point de non-retour ?
Tout a débuté en 2021. À l’époque, l’Algérie accusait le Maroc d’actes hostiles. Très rapidement, Alger décide alors de fermer son espace aérien aux avions marocains. Depuis, de nouvelles mesures ont été prises, comme la fermeture du gazoduc Maghreb-Europe ou encore l’interdiction du transit de marchandises achetées par Algérie, via des ports marocains.
Le Maroc et l’Algérie, sous vives tensions
De son côté, le Maroc accuse l’Algérie de soutenir le front Polisario, du Sahara Occidental, qui réclame un référendum afin de déterminer si cette région du globe peut devenir, ou non, indépendante. En outre, Rabat pointe du doigt Alger, pour le soutien affiché au PNR (Parti national rifain), qui réclame l’autodétermination de cette région du Maroc, ce qui ne plaît naturellement pas au gouvernement en place.
Mais un nouveau problème est en vue pour les deux pays. En effet, le gouvernement marocain souhaiterait exproprier des biens immobiliers à Rabat, appartenant à l’État d’Algérie. La raison ? Le Maroc souhaite développer son réseau de locaux servant notamment au ministère des Affaires étrangères. Trois biens seraient notamment ciblés par les équipes en charge du pouvoir.
Alger condamne fermement cette décision
Un bien de 619m², un bien de 630m² ainsi qu’une villa de 491m² seraient ciblés. Une information qui n’a pas été commentée par le gouvernement marocain, mais qui a fait bondir les diplomates algériens. Alors que cette information n’a pas été confirmée, l’Algérie est montée au créneau, en condamnant, de la manière la plus claire qui soit, cette “opération de spoliation”.
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