Actuellement au centre des discussions, notamment depuis sa prise de position ouvertement anti-Poutine, le président Macron et la France ont confirmé l’accélération des profonds changements au sein de l’armée française. Le nucléaire revient sur le devant de la scène.
La France confirme, du point de vue militaire, qu’elle souhaite être de retour au premier plan. Après que l’État a annoncé avoir réquisitionné une centrale nucléaire d’EDF pour produire du Tritium, la Marine nationale vient d’annoncer le lancement de la construction de la coque de son nouveau sous-marin de troisième génération (SNLE 3G). Un sous-marin nucléaire lanceur d’engin, qui mesurera 147 mètres.
Les nouveaux sous-marins français entrent en production
Ce dernier devrait être opérationnel d’ici à 2035. Trois autres sous-marins suivront. Ces derniers pourraient être lancés d’ici à 2040, à 2045 et à 2050. Une véritable fierté pour l’armée française, qui va pouvoir remplacer ses sous-marins de seconde génération, comme “Le Triomphant” qui commence à se faire un peu vieux et qui nécessitait une véritable mise à jour, notamment à l’heure où de nombreuses armées se modernisent.
En effet, à l’heure où les conflits se multiplient un peu partout dans le monde, notamment à Gaza ou en Ukraine, il est devenu indispensable de se munir d’une armée solide pour assurer sa défense. La France, en première ligne depuis quelques semaines, surtout après les déclarations du président Emmanuel Macron, qui a affirmé que Paris se tenait prêt à envoyer des troupes à Kiev ou Odessa.
400 entreprises, plus de 3.000 salariés concernés
Le projet, d’envergure, mobilise, en tout et pour tout, plus de 400 sociétés françaises. Un vrai bassin d’emploi, puisque 3.000 personnes travaillent sur ce projet. À titre d’exemple, Naval Group est à la charge de la maîtrise d’œuvre d’ensemble de la fabrication des sous-marins tandis que le géant TechnicAtome sera derrière la production des chaufferies nucléaires.
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