La France entre dans une nouvelle phase. En effet, Paris se retrouve au cœur de nombreuses tensions internationales (notamment en lien avec la guerre israélo-palestinienne ainsi que la guerre en Ukraine). À cela, s’ajoute l’organisation de grands événements, comme les Jeux olympiques. Il faut donc assurer sa défense.
Et justement, si l’armée française se restructure, si les nouveaux équipements arrivent (notamment de nouveaux drones), Paris souhaite aussi travailler sur la partie du nucléaire. Lundi 18 mars, le ministère français des Armées a ainsi annoncé qu’il allait entrer en phase de collaboration avec EDF, dans le but de produire un gaz nécessaire aux armes de dissuasion : le tritium.
La France produira désormais du Tritium
Le tritium est un gaz un peu particulier, composé d’un isotope d’hydrogène (avec un proton) et de deux neutrons. C’est un gaz hautement radioactif qui n’existe toutefois qu’en infimes quantités à l’état naturel. Mais celui-ci est absolument nécessaire pour le bon fonctionnement des armes nucléaires de dissuasion. Ainsi, pour assurer sa pleine souveraineté, Paris en produira en France.
Cette information, c’est le ministère de la Défense qui l’a annoncé via un communiqué de presse. Dans les faits, ce Tritium sera produit grâce à la puissance des deux réacteurs de Civaux, situé dans le Centre-Ouest de la France, dans le département de la Vienne. Un projet d’envergure, qui ne manquera pas de démontrer que la France souhaite bel et bien renforcer sa défense.
Se tenir prêt pour un conflit avec Moscou
À travers cette décision, c’est surtout la Russie qui est ciblée. En effet, Moscou est pointé du doigt par Paris, pour ses nombreuses sorties et critiques à l’encontre du gouvernement, ainsi que pour ses nombreuses allusions concernant une éventuelle guerre avec Paris. L’idée est donc de se tenir prêt à une éventuelle escalade avec la Russie pour être en mesure de mener à bien une guerre longue et complexe.
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