Des accusations récentes émanant du Service de renseignement extérieur russe (SVR) ont suscité une vive réaction de la part du ministère français des Armées. Le SVR, dirigé par Sergueï Narychkine, a affirmé que la France préparait l’envoi de 2000 soldats en Ukraine, une information que le ministère français a rapidement démentie, la qualifiant de manoeuvre de désinformation.
Le ministère, sous la direction de Sébastien Lecornu, a catégoriquement rejeté ces allégations, accusant la Russie de recours répété à la désinformation. « La manœuvre orchestrée par Sergey Naryshkin est un exemple frappant du recours systématique de la Russie à la désinformation« , a-t-il précisé, qualifiant ces provocations d’irresponsables.
Dans un appel à la vigilance relayé sur les réseaux sociaux, le ministère a invité à une prise de conscience quant à la véracité des informations partagées. Cette mise en garde fait suite à des déclarations faites par Emmanuel Macron en février, lors d’une conférence de soutien à Kiev, où il avait abordé la situation critique en Ukraine sans pour autant confirmer l’envoi de troupes occidentales.
Le président russe Vladimir Poutine, quant à lui, a affirmé lors de son discours annuel à l’Assemblée fédérale le soutien inébranlable de la Russie à ses troupes en Ukraine, soulignant leur rôle crucial dans la défense du pays. Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions accrues et de spéculations autour de l’engagement militaire occidental en Ukraine.
Les affirmations de Narychkine, qui vont jusqu’à suggérer une indifférence de la France quant au sort de ses soldats ont été perçus comme une tentative de semer le doute et la division, tant au sein de l’armée française qu’entre les alliés occidentaux selon certains experts. Face à ces tensions diplomatiques, la France maintient sa position, rejetant toute accusation d’envoi de troupes en Ukraine.
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