Alors que Moscou est actuellement en guerre en Ukraine et que de vives tensions ont été signées en Moldavie, un nouveau front de tensions politiques et militaires pourrait s’ouvrir pour la Russie, en Géorgie cette fois-ci. En effet, la région séparatiste d’Ossétie du Sud a confirmé qu’un référendum pourrait rapidement se tenir, pour un rattachement à la Russie.
La région d’Ossétie du Sud est autonome depuis 1991, est occupée militairement par la Russie depuis 2008, mais reste rattachée à la Géorgie. Pour combien de temps toutefois ? En effet, le président pro-russe de cette région a officiellement annoncé qu’il était ouvert à l’idée d’un référendum qui pourrait permettre de déterminer si, oui ou non, les citoyens souhaitent être rattachés à la Fédération de Russie.
Un referendum bientôt lancé en Russie
Rien de très surprenant toutefois. En effet, Anatoli Bibilov, ancien président de l’Ossétie du Sud, avait décidé la tenue d’un tel vote pour juillet 2022. Mais ce dernier a finalement été décalé en raison de la guerre en Ukraine, sans pour autant qu’une date ne soit annoncée. Les nouveaux échanges entre Alan Gagloev (actuel président de la région) et la Russie semblent ainsi marquer un nouveau départ.
Cette région, de même que l’Abkhazie (elle aussi en Géorgie) n’a jamais été annexée par Moscou, quand bien même la Russie occupe ces territoires. Moscou a en effet un accès direct à ces territoires et y a stationné des militaires, mais pour le moment, ces régions ne font pas encore partie de la Fédération de Russie, contrairement à celles de Kherson, Zaporijjia, Donetsk et Lougansk, en Ukraine, que Moscou a officiellement annexée.
Les yeux également rivés en Moldavie
Si cette annexion venait à être confirmée, cela donnerait du grain à moudre aux détracteurs de Moscou, pour qui la Russie démontrerait une nouvelle fois toutes ses velléités expansionnistes. Pour ce qui est de la Moldavie, Moscou n’a pas d’accès direct au territoire de la Transnistrie, qui a appelé la Russie “à l’aide”. La situation est donc différente, mais reste sous surveillance.
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