Kemi Seba, militant panafricaniste bien connu, vient de faire une déclaration forte et symbolique en brûlant publiquement son passeport français. La vidéo de cet acte a rapidement circulé sur les réseaux sociaux, suscitant des réactions passionnées et ravivant les débats sur la lutte anticolonialiste et l’identité africaine.
Dans cette séquence captivante, Kemi Seba s’adresse à une foule fervente, déclarant que le passeport français n’est pas un « os donné aux Noirs comme s’ils étaient des chiens« . Avec des mots empreints de passion et de détermination, il proclame sa liberté en tant qu’homme noir, africain et béninois. Cette action ne peut être interprétée simplement comme un acte symbolique, mais comme un rejet catégorique des politiques qu’il estime néocoloniales et discriminatoires de la France.
“Votre passeport, ce n’est pas un os que vous nous donnez comme si les Noirs étaient des chiens. Je suis un homme Noir libre. Je suis un Africain libre. Je suis un Béninois libre”, a lancé le militant panafricaniste franco-béninois devant une foule de partisans qui criaient son nom tout au long de son intervention. Il faut rappeler, que cette scène intervient quelques jours après sa réaction à la procédure procédure de perte de nationalité française initiée contre lui.
Les autorités françaises invoquent ses prises de position sur les réseaux sociaux et sa participation à des manifestations critiquant la présence française en Afrique comme des menaces pour les intérêts nationaux. Malgré cette démarche, Kemi Seba a refusé de se plier à la volonté du gouvernement français, affirmant son identité africaine avec encore plus de force comme nous l’avons rapporté il y a quelques jours dans un précédent article.
Cette décision administrative ne semble pas surprendre Kemi Seba, qui la perçoit comme une confirmation de l’impact de son combat anticolonialiste. Il rejette toute idée de compromis, choisissant plutôt de se positionner en tant que défenseur intransigeant de la dignité africaine. Pour lui, cette affaire dépasse largement la question de la nationalité ; elle incarne un affrontement entre les colonisateurs et les colonisés, une étape de plus dans une lutte politique qui s’intensifie.
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