Dans une démonstration de force sans précédent, les forces armées des États membres de l’Alliance pour le Sahel ont uni leurs efforts pour mener à bien une opération d’envergure visant à sécuriser la région des trois frontières. Cette initiative conjointe, qui a débuté la semaine dernière dans le cercle d’Ansongo, une zone frontalière avec le Niger, a abouti à un résultat d’une importance capitale pour la lutte contre le terrorisme dans la région.
L’annonce faite ce dimanche 28 avril 2024 a résonné comme un coup de tonnerre : plusieurs terroristes, dont Abou Houzeifa, connu sous le nom de code « Hugo« , un haut commandant du groupe terroriste Daesh, ont été neutralisés au cours de cette opération. Abou Houzeifa, en particulier, était impliqué dans de nombreuses attaques meurtrières visant les populations locales ainsi que les forces de sécurité dans les États membres de l’Alliance pour le Sahel, à savoir le Mali, le Niger et le Burkina Faso.
Parmi les forces ayant participé à cette opération, les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont réalisé un exploit remarquable en neutralisant Abou Houzeifa, considéré comme l’un des chefs les plus influents du Groupe État Islamique dans le Grand Sahara. Cette victoire a été annoncée par Moussa Ag Acharatoumane, Secrétaire général du Mouvement pour le Salut de l’Azawad (MSA), soulignant ainsi l’importance stratégique de cette opération pour la sécurité régionale.
La zone d’Indelimane, située à Talataye, dans la région de Gao, a été le théâtre de cette action décisive des FAMa. C’est là que les forces maliennes ont mis fin aux activités d’Abou Houzeifa, qui était considéré comme le principal cerveau des opérations de Daesh dans la région des trois frontières. Ses actes terroristes, qui ont semé la terreur parmi les populations maliennes et nigériennes, sont désormais stoppés net.
La capture d’Abou Houzeifa rappelle également son implication dans l’embuscade de Tongo Tongo au Niger en 2017, au cours de laquelle quatre membres des forces spéciales américaines ont perdu la vie. Cette attaque tragique avait ébranlé la région, entraînant une mobilisation internationale pour traquer les responsables. Les États-Unis avaient même offert une récompense de 5 millions de dollars pour toute information menant à la capture des coupables.
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