Les conditions faites aux prisonniers Joël Aïvo et Réckyath Madougou font d’eux, des prisonniers exceptionnels au Bénin. La dernière visite à polémique d’une délégation du parti Les Démocrates qui a suscité encore de vifs débats, montre à n’en point douter, comment le pouvoir en place a du mal à gérer ces dossiers. Aïvo et Madougou font-ils peur au régime Talon ? C’est la question qu’on est en droit de se poser lorsqu’on suit l’actualité relative à ces deux personnalités politiques devenues prisonniers depuis les évènements qui ont entouré l’élection présidentielle de 2021. Tout ce qui concerne ces deux acteurs politiques a toujours reçu un traitement particulier. S’il est vrai que le règlement intérieur des établissements pénitenciers impose certaines règles, il n’est pas moins vrai que ces règles sont révélées aux Béninois par le biais des prisonniers de type exceptionnel que sont Joël Aïvo et Réckyath Madougou.
Pourquoi encadre-t-on autant le contact de ces deux personnalités avec l’extérieur ? Pourquoi leur refuse-t-on des visites ou alors pourquoi des responsables du milieu carcéral sont sanctionnés après avoir permis à des personnes de rendre visite à Joël Aïvo ? Comment comprendre qu’ils inspirent autant de peur depuis leurs cellules de prison ? Dans une tribune publiée sur sa page facebook récemment, Nadine Okoumassoun, membre du parti Les Démocrates, racontant ses péripéties pour une visite à Réckyath Madougou, affirme que quand finalement les autorités pénitencières ont accédé à sa demande de voir l’ex-candidate à l’élection présidentielle, le régisseur de la prison s’est installé pour suivre leurs échanges.
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