« Jusqu’aux enfers ». C’est du moins le titre de la toute nouvelle pièce de théâtre lancée dans l’après-midi de ce samedi 13 avril à l’amphithéâtre Mgr Isidore de Souza de l’Institut Jean Paul II de Cotonou. Dans cette œuvre, l’auteur Chams Modeste Hedji, séminariste en 1ère année de théologie à St-Gall (Ouidah) y fait de façon voilée, un procès au panafricanisme. Il évoque en effet, la guerre permanente qui est remarquée entre le foi chrétienne et la culture africaine. Parents, amis, religieux, connaissances ou encore simples amoureux de la littérature n’ont pas voulu se faire compter l’événement.
Ce jeune séminariste qui fait son entrée dans l’univers littéraire par son œuvre : « Jusqu’aux enfers » s’interroge en effet sur la cohabitation entre le « christianisme et l’africanité ». L’ouvrage de 125 pages et subdivisé en quatre (04) actes ou tableaux évoque un problème auquel plusieurs chrétiens sont de plus en plus confrontés au cours de ces dernières années. Il s’agit de comment être un vrai chrétien en étant un vrai africain. A travers les personnages de cette pièce, dont une partie de la représentation a été faite au lancement, l’auteur a peint cette difficulté que rencontrent les chrétiens de nos jours. Il n’a pas manqué de mettre un accent sur le phénomène relatif au syncrétisme religieux qui est fréquent dans la société africaine.
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