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Cherté du maïs au Bénin : Voici les explications du ministre Gaston Dossouhoui

Le ministre béninois de l’Agriculture, de l’élevage et des pêches, Gaston Dossouhoui a profité d’une intervention qu’il a faite sur l’Ortb ce mercredi 17 avril pour se prononcer sur la hausse du prix du maïs. L’autorité ministérielle a essayé d’expliquer les causes fondamentales de cette situation et a fait part des perspectives du gouvernement pour soulager les peines des populations.

Pour Gaston Dossouhoui, plusieurs raisons internes permettent d’expliquer la cherté de cette céréale. Selon lui, il s’agit premièrement des réserves stratégiques qui sont faites par des éleveurs suite à l’interdiction des importations des produits carnés à base de volaille. Les acteurs de ce secteur prennent en effet des précautions pour l’alimentation des batteries de poulets. La seconde cause identifiée par le ministre de l’Agriculture est la volonté des commerçants de profiter de cette situation. Ce profit se justifie selon lui par la spéculation remarquée au cours de ces dernières semaines sur les marchés.

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« Il faut produire davantage… »

« Ils captent beaucoup et ils stockent en attendant que les prix grimpent davantage », a déclaré le ministre dans son intervention sur la télévision nationale. Il n’a pas manqué d’identifier d’autres raisons exogènes qui pourraient justifier cette situation. Il note par exemple que la consommation du maïs au niveau du Sahel est très importante. À cet effet, la position du Bénin qui se situe sur un corridor assez sécurisé, favorise le recours des pays du Sahel aux marchés béninois pour s’approvisionner. « Le Nigéria, avec sa production massive aussi de volailles, ne peut se passer du maïs béninois. Quand vous regardez de part et d’autre toutes ces pressions, il se pose aujourd’hui un problème sur l’offre et la demande », a-t-il fait remarquer.

Aussi, rappelle-t-il une mesure prise il y a quelques années pour protéger la production domestique. Il indique qu’en cette période, la mesure n’avait pas été comprise. La mesure qu’il annonce dans le cadre de la résolution de cette crise est de revoir la production afin qu’elle soit meilleure. « Il faut produire mieux et produire davantage. Pour ça, nous avons essayé au cours de cette campagne de rendre disponibles des semences hybrides. Ceci permet de permettre d’augmenter les rendements », a confié l’autorité ministérielle en charge de l’agriculture au Bénin.

11 réponses

  1. Avatar de sonagnon
    sonagnon

    ce ministre croit que ce qu’il décrit là est nouveau!!!
    Notre pays le Bénin a toujours connu ce phénomène. C’est pourquoi les gouvernements précédents, celui de KEREKOU en premier, et de Yayi après ont eu à prendre des dispositions pour réguler les prix, en constituant des stocks à travers différentes structures du secteur dont l’ONASA.

    Qu’est ce que le gouvernement de TALON a fait dès sa prise de pouvoir???

    Il a liquidé toutes ces structures étatiques au profil de ses propres entreprises privées, et abandonné l’aspect de stabilisation des prix; laissant ainsi les populations subir les fluctuations saisonnières des prix bien connues des spécialistes du secteur.

    Comme je le dis souvent, c’est de l’amateurisme, du mépris et la recherche de gain pour soi qui expliquent ce qui se passe dans le secteur de l’agriculture au Bénin.
    Prions juste que ce Mr quitte les affaires publiques pour que plus jamais un commerçant ne vienne aux affaires dans notre pays.

    Il va falloir inscrire dans la constitution, que l’exercice du commerce sous toutes ses formes, directement ou indirectement soit incompatible à l’exercice des fonctions gouvernementales au Bénin.
    C’est le plus grand mal de notre pays ça aujourd’hui.

  2. Avatar de Horloge
    Horloge

    J’apprécie beaucoup le ministre.

  3. Avatar de Joeleplombier
    Joeleplombier

    Et pourtant Dossouhoui est un très bon ministre de l’agriculture. Vous critiquez mais vous ne proposez rien comme solutions . Je pense qu’il faut juste créer comme au temps de Boni Yayi une structure subventionnée par l’Etat pour proposer directement aux consommateurs des produits de première nécessité . Pour contrer la surenchère des commerçants véreux . Ne croyez pas que ce sont les paysans qui sont à la base de cette flambée de prix. Ce sont les distributeurs. Et c’est le rôle du ministre du commerce de veiller à éviter l’inflation des produits alimentaires. C’est aussi simple que ça.
    Le Plombier universitaire

    1. Avatar de Ledoux
      Ledoux

      Moi je propose que les paysans, au lieu de cultiver du Coton pour talon, qu’ils cultivent d’avanzage les produits vivriers. Si talon veut vendre du coton et les graines, qu’il aille cultiver le coton lui meme.

  4. Avatar de Fonton
    Fonton

    Vraiment des gens sont payés pour faire que nous ayons le maïs moins cher.Mais ils viennent nous expliquer pourquoi le maïs est cher. Est-ce qu’il faut lui dire que nous n’avons rien à f…re?

  5. Avatar de Benin Debout
    Benin Debout

    Ce monsieur avec des arguments made in Bénin ne mérite pas d’être le Ministre de l’Agriculture

  6. Avatar de BananeVerte
    BananeVerte

     »’….Cherté du maïs au Bénin : Voici les explications du ministre Gaston Dossouhoui…. »’
    Ce sont des explications bidons qui ne permettent pas de résoudre le problème du prix du maïs qui n’arrête pas de monter.
    Que fait le gouvernement auquel il appartient ? RIEN.

  7. Avatar de OLLA OUMAR
    OLLA OUMAR

    Du n’importe quoi , il raconte ce dossouhoui , coton , ils savent accorder subventions pour augmenter la production , mais coton rien de rien ; beninois ne mange pas coton .
    Et celui mérité un test d’alcoolémie ; dgpn au travail 😎😎😎

  8. Avatar de Napoleon
    Napoleon

    Gouverner, c’est surtout anticiper et orienter. Qu’attend le gouvernement pour initier la formation en masse de nos paysans à la mécanisation dans la’agriculture et la mise à leur disposition les machines agricoles appropriées subventionnées qui permettront de cultiver les céréales de consommation en masse pour les humains et pour l’élévage de la volaille .
    Ce n’est qu’à ce rythme que l’offre et la demande pourront être équilibrés pour que nous n’ayions plus ces pénuries de denrées alimentaires conjoncturelles.
    Gouverner, c’est prévoir et c’est anticper. Le développement d’un pays c’est aussi l’élévation du niveau des connaissances, du savoir-faire de la poppulation et l’amélioration des dechniques de production.
    Il serait temps qu’au Bénin, ceux qui aspirent gouverner le pays, puissent vraiment s’occuper des problèmes de la population et ne pas toujours demeurer dans leur état de réacteurs d’après coup.

    1. Avatar de Joeleplombier
      Joeleplombier

      Toujours à contre courant avec des propositions saugrenues . Pour ma part , je pense que bien qu’étant une source de revenus considérables pour le budget national ; le coton , le cajou et le soja ont pris le pas sur la culture vivrière. On doit repenser notre politique agricole pour atteindre l’autosuffisance alimentaire.
      Quand je vois les milliards de subventions pour le coton ; je me demande si ça nourrit le peuple . Bien que sa production, sa transformation et sa commercialisation renfloue les caisses de l’Etat pour réaliser le PAG.
      Je passais
      Le Plombier universitaire

  9. Avatar de Aziz le sultan
    Aziz le sultan

    Ce sont pas ..le caviar..le saumon..les huîtres..et les petits fours..qui manquent..
    C est le maïs..hein
    Les rupturiens n ont pas..de soucis à se faire

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