Création de la Société Béninoise des Infrastructures d’Eau

Conseil des ministres, Bénin (Photo Présidence du Bénin)

En vue d’améliorer la gestion des infrastructures hydrauliques, le gouvernement béninois a opté pour la mise en place de la Société Béninoise des Infrastructures d’Eau (SoBIE) S.A. D’après le compte rendu du Conseil des ministres du  jeudi 11 avril 2024, cette société devra assurer le suivi de l’exécution des délégations de gestion du service public de l’eau potable et le contrôle du respect des obligations, des critères de qualité et des objectifs de performances assignés aux opérateurs.

En tant que société de patrimoine, la SoBIE S.A. aura à se charger de la planification du secteur sur la base des objectifs de développement fixés par l’État ; la recherche de financement et la mise en œuvre des programmes d’investissement ; le renouvellement des ouvrages et installations incombant à la partie publique, suivant les dispositions des contrats de délégations de service ; la gestion physique et comptable du patrimoine du secteur de l’hydraulique, notamment la valorisation et l’amortissement des immobilisations.

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Il importe de notifier que la SoBIE se distingue de la Société nationale des eaux du Bénin (Soneb) qui a été créée en 2003 par décret N° 2003-203 du 12 juin 2003. La Soneb est une société anonyme unipersonnelle à caractère industriel et commercial qui a pour objet la captation, le transfert, le traitement et la distribution de l’eau potable en milieu urbain sur l’ensemble du territoire national. Elle s’investit depuis 2016 dans la réalisation de projets structurants d’infrastructures d’alimentation en eau potable dans toutes les villes et agglomérations urbaines du Bénin. La Soneb s’emploie à mettre en œuvre d’importantes réformes à la fois institutionnelle, organisationnelle et de modernisation, visant à offrir de meilleurs services d’eau potable et dynamiser les performances de l’entreprise. Ceci se traduit par d’importantes initiatives de modernisation continue des services d’eau potable, notamment, la télégestion désormais systématique des usines de production d’eau, accompagnée d’une Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur (GMAO), la dématérialisation progressive des services et moyens de paiement de factures de consommation d’eau, la modélisation et numérisation des réseaux, avec un géoréférencement des abonnés et l’opérationnalisation d’un centre d’appels clientèle et autres moyens modernes de communication.

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