Afrique: des centaines de tonnes d’or exportées illégalement

Photo loretlargent

Malgré des contrôles de plus en plus stricts, le continent africain continue de souffrir de la contrebande d’or. Les récents chiffres tendent en effet à démontrer que le marché noir est toujours aussi développé, avec de véritables fortunes qui sont échangées, supposant ainsi un vrai manque à gagner pour les États les plus touchés.

Une récente étude menée par l’ONG Swissaid et dont les résultats viennent d’être publiés tend à démontrer qu’en Afrique, la contrebande d’or est une réalité toujours bien ancrée. En effet, selon les premiers annoncés, entre 321 et 474 tonnes d’or sont extraites et produites, tous les ans, sans être déclarées. Pire encore, ce sont près de 435 tonnes d’or qui sont exportées en contrebande, or du continent.

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Plus de 400 tonnes d’or, vendues en contrebande

Ces exportations, totalement illégales par ailleurs, représentent, au cours actuel, 30.7 milliards de dollars américains. Les recettes publiques des États concernés par ce manque à gagner sont donc très impactées, cet argent étant perdu plutôt que réutilisé pour être investi dans les services médicaux, l’éducation ou encore l’accès à l’eau potable ou aux denrées de bases et autres infrastructures.

Cet or a été exporté, dans son immense majorité, en direction des Émirats arabes unis. Sur place, elle est ensuite traitée pour être re-expédiée vers d’autres pays, en Suisse ainsi qu’en Inde surtout. Des nations comme le Mali, le Ghana, mais aussi le Zimbabwe sont les principales concernées par cette fuite des métaux rares, qui impacte négativement donc les économies nationales.

De nouvelles mesures doivent être prises

Concernant la production de contrebande, c’est la même chose. En effet, entre 321 et 474 tonnes d’or, à l’année, ne sont pas déclarées aux autorités nationales des pays africains producteurs d’or. Tous les ans, ce sont donc entre 23.7 et 35 milliards de dollars américains (USD) qui sont extraits des mines pour être ensuite conservé et revendu ultérieurement, au marché noir.

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