Armement en Chine: test grandeur nature du nouveau fleuron de l’armée

Photo: DR

Partout dans le monde, les gouvernements investissent pour refondre leur défense. C’est le cas aux États-Unis, en Russie, en France, mais aussi en Chine. D’ailleurs, Pékin a confirmé le lancement d’un nouvel essai grandeur nature d’un tout nouveau navire, véritable fleuron de la marine de l’armée de la République populaire.

En effet, l’armée chinoise a officialisé le test de son nouveau porte-avions. Véritable prouesse technique, ce navire, baptisé le Fujian, a été présenté au mois de juin 2022. Son lancement était donc très attendu. Un bateau qui surpasse les deux autres porte-avions déjà utilisés par l’armée chinoise, à savoir le Shandong (qui a été lancé en 2019) et le Liaoning (lancé en 1998 après un achat auprès de l’Ukraine).

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Un nouveau porte-avions, en phase de test

Ce troisième porte-avions permettra au gouvernement chinois d’avancer sur son projet de faire de la Chine, la première puissance régionale maritime et l’une des plus puissantes au monde, au point notamment de pouvoir projeter toute sa puissance, loin (voir très loin) des frontières nationales. Les résultats de ces premiers tests sont forcément très attendus et pourraient signifier sa rapide mise en service.

Le processus de phase de test pourrait durer plusieurs mois, les experts annonçant une année environ. À titre de comparaison, le Shandong a effectué neuf essais en mer avant d’être mis en service. Mais il est possible que la situation soit légèrement différente dans ce cas, dans le sens où la Chine traverse actuellement une situation de crise sur plusieurs segments. On pense à la crise avec Taïwan, mais pas que.

De vives tensions régionales

Il y a quelques jours, les Philippines ont confirmé l’information selon laquelle des garde-côtes chinois auraient tiré sur deux navires avec des canons à eau alors que ces derniers se trouvaient du côté du récif de Scarborough. Un territoire situé dans la zone économique exclusive de Manille, mais que Pékin revendique quand bien même un tribunal international a d’ores et déjà estimé que la Chine n’était pas dans son droit.

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