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Bénin : un projet s’intéresse aux aliments de rue

Photo: DR

L’hygiène et la sécurité sanitaire des aliments de rue au Bénin. C’est du moins ce à quoi s’intéresse le projet « Approches fondées sur des preuves pour l’amélioration de l’hygiène et de la sécurité sanitaire des aliments de rue au Bénin, Afrique de l’Ouest » (Wash). Le lancement officiel de cette initiative a été fait par le doyen de la Faculté des sciences agronomiques (Fsa), de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac), Bonaventure Ahohuendo dans les locaux du Chant d’oiseau de Cotonou. À en croire les explications fournies par les responsables du Wash, le projet est basé sur une approche de co-création avec l’implication de différents groupes de parties prenantes pour son succès et sa durabilité.

Selon le doyen de la Faculté des sciences agronomiques (Fsa), Bonaventure Ahohuendo, le projet s’inscrit parfaitement dans les priorités du Rghi et est d’une importance capitale pour le Bénin. Pour lui, il vient résoudre en lui seuls plusieurs problèmes. Il s’agit par exemple du risque de maladie d’origine alimentaire, mais nous contribuons à l’amélioration de la santé publique, à la sécurité alimentaire, à la prospérité économique du Bénin. Ce fut le moment pour lui de lancer un appel à l’endroit des différents participants afin que les populations obtiennent à chaque fois des aliments sains. Le projet couvre trois grandes villes du Bénin telles que Abomey-Calavi, Cotonou et Porto-Novo.

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Le financement de projet a été rendu possible grâce à une bourse « Senior Fellowship » du « Reckitt Global Hygiene Institute » (Rghi). Suite à des critères rigoureusement définis sur le plan international, le docteur Sylvain Dabadé est l’un des heureux bénéficiaires. Le contexte général de ce projet s’inscrit dans un contexte où, en Afrique de l’Ouest, les aliments de rue sont facilement accessibles. Ils sont en effet très utiles sur les plans social, économique, nutritionnel. Le constat tout de même est que ces aliments sont des vecteurs de transmission de micro-organismes pathogènes aux consommateurs. A travers le projet Wash, les responsables comptent sensibiliser les différents acteurs sur les bonnes pratiques.

Le but principal du projet d’améliorer l’hygiène et la sécurité sanitaire des aliments de rue au Bénin en utilisant des approches fondées sur des preuves. L’approche adoptée dans ce cadre est le développement d’un modèle probabiliste pour décrire le risque sanitaire associé à certains aliments vendus de rue contaminés par des bactéries pathogènes (E. coli pathogène, Salmonella, Staphylococcus aureus ou Bacillus cereus). Ce mécanisme aura ainsi le mérite de prouver sur le plan scientifique l’existence ou non d’un risque sanitaire lié aux aliments de rue sélectionnés et mettra en évidence les principaux facteurs qui le déterminent. Sur la base de ces différentes preuves qui sont identifiées, les acteurs pourront adopter des mesures plus efficaces pour la assurer l’hygiène alimentaire. (Vous pouvez rejoindre la famille des abonnés de notre chaîne WhatsApp via ce lien https://whatsapp.com/channel/0029VaCgIOFL2ATyQ6GSS91x)

Une réponse

  1. Avatar de Tchité
    Tchité

    En notre temps, ce projet n’aurait pas été nécessaire, puisque les jeunes filles et dames étaient très bien éduquer à la maison par leurs mères et grands-mères, qui s’assuraient et s’assumaient et prenaient soin de la transmission des valeurs de société, de propreté des concessions et de leurs devantures, de la propreté personnelle, etc. Bref, La jeunes dames, femmes étaient prête lorsqu’elle allaient offrir ses services dehors, y compris faire des emplettes au marché, préparer à boire, à manger et à vendre.

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