Diomaye Faye et Nana Akufo-Addo veulent renforcer les liens au sein de la CEDEAO

Bassirou Diomaye Faye (DR)

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a récemment effectué une visite officielle au Ghana où il a rencontré son homologue, le président Nana Akufo Addo. Pendant cette rencontre, les deux dirigeants ont abordé des questions essentielles pour l’avenir de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la stabilité régionale.

Au cœur des discussions entre les deux chefs d’État, la situation de la CEDEAO a été un sujet de préoccupation majeur. Avec les récents bouleversements politiques au Mali, au Niger et au Burkina Faso, les deux dirigeants ont exprimé leur volonté commune de maintenir ces pays au sein de l’organisation régionale. Ils ont souligné l’importance de la solidarité et de la coopération régionale pour surmonter les défis politiques et sécuritaires actuels.

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Rappelons qu’il ya quelques mois, Ouagadougou, Niamey et Bamako avaient émis la volonté de quitter l’instance sous-régionale. « La CEDEAO vit actuellement des moments difficiles, mais nous allons tous œuvrer à la consolidation des acquis en matière d’intégration, dans un élan de solidarité fraternelle commune » dira le président Bassirou Diomaye Faye. Nana Akufo Ado s’est dit ravi de l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la tête du Sénégal.

Pour le dirigeant ghanéen, Faye sera d’un grand atout dans le maintien de la cohésion au sein de la CEDEAO et du dégel avec le Burkina, le Mali et le Niger. Le président Akufo Addo a également réaffirmé cet engagement, soulignant que la CEDEAO joue un rôle crucial dans le maintien de la stabilité régionale et la promotion du développement économique.  » Nous ne pouvons pas permettre que des divisions affaiblissent notre organisation. Nous devons travailler ensemble pour trouver des solutions aux problèmes que rencontrent nos membres » a déclaré le leader ghanéen.

Les deux présidents ont aussi réitéré leur engagement en faveur de l’idéal panafricain, un principe qui, selon eux, est essentiel pour la prospérité future de l’Afrique. Ils ont souligné l’importance de renforcer les liens entre les pays africains et de promouvoir une intégration économique plus étroite pour garantir un avenir prospère et durable pour le continent.

Cette visite de Bassirou Diomaye Faye au Ghana marque une étape importante dans la coopération entre le Sénégal et le Ghana. Les discussions ont également porté sur des projets bilatéraux visant à renforcer les relations économiques et commerciales entre les deux pays.

4 réponses

  1. Avatar de sonagnon
    sonagnon

    Un panafricain digne du nom, ne peut pas cautionner la dislocation de la CEDEAO.
    Il y a eu des coups d’état, et les militaires veulent garder le pouvoir, en violation des dispositions actuelles de la CEDEAO. Sans aucune légitimité, ils décident manu militari de retirer leur pays de la CEDEAO.

    Certes, face à la crise du Niger, certains chefs d’état sont allés trop loin. la CEDEAO n’est pas une fédération pour qu’on décide des intervention à la carte.
    La CEDEAO devrait déloger TALON et OUTTARA avant d’être légitime pour déloger les putschistes de Niamey. Car dans ces deux cas, il y a eu violation de la volonté populaire par le trucage des élections qui donne le même résultat d’un coup d’état militaire.

    Il faut ces crises pour éprouver la CEDEAO afin que les réformes puissent s’imposer.
    Les dirigeants sénégalais ont la lourde responsabilité de relever ce défi. Ils ont la légitimé en raison du combat démocratique par lequel ils sont au pouvoir, et surtout, leur option panafricaine.
    Les peuples de l’Afrique attendent que la paix revienne dans l’espace CEDEAO

    1. Avatar de Paul Ahéhénou
      Paul Ahéhénou

      Le panafricanisme qui préconise de déloger un président démocratiquement élu !!! Drôle de panafricanisme ! Le président Talon détient sa légitimité du peuple. C’est juste un rappel.

      1. Avatar de Sonagnon
        Sonagnon

        Quelle légitimité???
        En choisissant son concurrent ???
        Patrice Talon sait très bien que le peuple souverain du Bénin ne lui a pas accordé le deuxième mandat. Le premier oui.

  2. Avatar de Nougbodoto
    Nougbodoto

    Il faut plutôt prononcer le requiem de ce machin pour qu’on n’en parle plus. A moins d’une volonté ferme d’en faire un outil d’intégration des peuples et non un syndicat de chef d’état aux ordres de l’impérialisme occidental.

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