La Chine teste une puce cérébrale pour concurrencer Elon Musk

Elon Musk (Grzegorz Wajda / SOPA Images / LightRocket / Getty Images)

Alors qu’Elon Musk se trouvait récemment en Chine, au cours d’un voyage qui lui a permis de rencontrer Li Qiang, Premier ministre, pour y échanger autour de Tesla et de certaines réglementations en matière de données, le milliardaire américain a appris une bien mauvaise nouvelle. En effet, l’Empire du Milieu testerait actuellement une toute nouvelle puce qui pourrait bien concurrencer Neuralink.

Si côté américain, le groupe d’Elon Musk a beaucoup d’avance, les progrès chinois sont assez phénoménaux. En effet, l’entreprise Beijing Xinzhida Neurotechnology a confirmé que sa NeuCyber Array BMI, avait réussi la prouesse de permettre à un singe de contrôler un bras robotique, via la pensée. Une nouvelle étape de franchie, donc, pour les travaux visant à créer de puissantes interfaces cerveau-machine.

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NeuCyber Array BMI, concurrente à Neuralink ?

Cette puce électronique, tout comme les puces Neuralink, vise en fait à capter les intentions émises par le cerveau, afin de les traduire en commande d’action. Imaginer, penser à bouger un bras permet ainsi de le faire, uniquement via la pensée, grâce à l’action de l’ordinateur connecté. Dans le cadre de la NeuCyber Array BMI, ce sont trois grands composants qui permettent d’y arriver.

En effet, cette puce repose sur trois gros piliers, à commencer par le réseau d’électrodes flexibles. C’est essentiel, car cela permet la mise en contact avec le cerveau, sans que cela ne soit trop invasif (et donc, trop dangereux). Le second pilier, c’est le système d’acquisition des signaux neuronaux. Ils permettent de capter l’information. Enfin, l’algorithme de décodage neuronal génératif qui permet de traiter l’information.

Des tests pré-cliniques « seulement »

Pour autant, rappelons ici que les tests réalisés par cette entreprise chinoise, l’ont été sur des animaux, des primates. On ne connaît donc pas encore totalement l’ensemble des avantages, mais aussi des risques qu’elle suppose. Une autorisation des autorités sanitaires chinoises pour des tests à réaliser sur humains pourrait éventuellement permettre d’y voir plus clair, mais, à l’heure actuelle, ce n’est visiblement pas d’actualité.

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