Après la crise liée au COVID-19, s’apprête-t-on à vivre une nouvelle pandémie ? En effet, chercheurs, scientifiques et politiques craignent qu’une toute nouvelle maladie ne survienne, au point, une nouvelle fois, de devoir bloquer le fonctionnement des entreprises et des services publics.
Si tout est actuellement monitoré et que le moindre soupçon donne lieu à des prises de décisions radicales, il faut garder à l’esprit que nous pouvons tout à fait être pris par surprise. Et les récentes déclarations concernant le virus H5N1 ne laissent rien présager de bon. En effet, aux États-Unis, on observe une hausse assez soutenue du nombre de contaminations chez les bovins… Et les humains commencent aussi à être touchés.
Le virus H5N1, la prochaine pandémie ?
En effet, au Texas, une personne a été testée positive au début du mois d’avril. Résultat, les chercheurs craignent que le virus ne soit en mesure de muter, pour venir toucher les humains et surtout, qu’il puisse se transmettre d’une personne à une autre. Mais comment en est-on arrivé là ? Aux USA, les éleveurs ont pour habitude de nourrir le bétail avec de la litière utilisée pour les oiseaux.
De fait, le virus circule entre ces bestioles, favorisant ainsi sa mutation. Pour le moment, aucune vache n’est décédée parmi toutes celles qui ont été touchées au sein des 39 fermes concernées par la maladie. On peut même dire que les symptômes sont assez “légers” et “passagers”, puisqu’ils ont tendance à disparaitre au bout de deux semaines environ. Mais cela suppose des craintes. Le lait de ces bovidés peut-il être bu sans crainte ?
Le taux de mortalité, très élevé
La FDA américaine (agence du médicament) explique que la pasteurisation du lait doit permettre d’éliminer l’ensemble des bactéries, dont celle du virus H5N1. Mais le risque 0 n’existe pas. Aujourd’hui, la crainte est de voir que le virus est en mesure de se développer et de s’adapter pour être transmis d’humain à humain. Problème, le taux de mortalité chez les personnes touchées, contaminées à cause d’un animal infecté, est très élevé. Environ 52%.
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