Le passage du Secrétaire général adjoint du Gouvernement au siège du journal Bénin Intelligent dans le cadre de la rencontre hebdomadaire avec la presse a été une occasion pour lui de revenir sur le projet de loi sur l’acquisition de la nationalité béninoise par reconnaissance aux Afro-descendants. Wilfried Houngbédji a tenu à expliquer en détail ce qui est prévu dans cette proposition de loi. On retiendra des éclairages du porte-parole du gouvernement que, l’afro-descendant est : « toute personne qui, d’après sa généalogie, a un ascendant africain subsaharien déporté hors du continent africain dans le cadre de la traite des Noirs ».
Ainsi, celui qui désire avoir la nationalité béninoise doit justifier qu’il est un afro-descendant en présentant « toute documentation d’état civil ou officiel, des témoignages constatés par acte authentique, un test ADN réalisé par une structure agréée au Bénin ou par tout autre moyen technique ou scientifique.» Ce fut également l’occasion pour le directeur de la Communication de la Présidence de se prononcer sur le point relatif à l’exclusion de la Fonction publique et des droits politiques des Afro-descendants qui obtiennent la nationalité béninoise. Selon lui, il s’agit juste d’une première étape pour les Afro-descendants.
«C’est comme si vous êtes provisoirement béninois. Pendant ce temps, vous avez droit au passeport et il est valable trois ans. Cette nationalité par reconnaissance est valable trois ans. Trois ans au cours desquels vous êtes tenus de venir faire au moins un séjour au Bénin. Si vous venez faire ce séjour, maintenant vous êtes éligibles au certificat de nationalité pour être béninois plein», a expliqué Wilfried Houngbédji. « Pendant que vous êtes dans le process, vous êtes dans le pipe comme on dit, vous ne pouvez pas candidater pour la Fonction publique ; vous ne pouvez pas être élus, vous ne pouvez pas être éligibles. Parce que vous êtes en transition vers », a-t-il nuancé.
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