Shein: des produits toxiques à des niveaux élevés découverts dans les vêtements

La fast-fashion, une nouvelle fois épinglée. En effet, beaucoup de voix s’accordent pour dire que les marques comme Shein ou Temu, sont des marques à l’impact extrêmement négatif. Écologiquement, financièrement, humainement, plusieurs études ont souligné l’impact négatif de ces entreprises sur le monde.

Et cette nouvelle étude de chercheurs sud-coréens ne devrait pas redorer le blason de ces sociétés, notamment du géant chinois des achats en ligne, Shein. En effet, les vêtements vendus par cette marque et expédiés dans le monde entier contiendraient des produits toxiques largement supérieurs aux normes internationales. Les conséquences pourraient être terribles pour les personnes touchées.

Shein, épinglée par la Corée du Sud

En effet, en étudiant 8 produits phares de la marque, comme des sacs, des ceintures ou encore des chaussures pour enfants, les chercheurs ont découvert que les produits vendus contenaient des niveaux de phtalates, un produit chimique généralement utilisé pour ramollir le plastique, à des niveaux ahurissants, avec de multiples des quantités autorisés, atteignant parfois plusieurs centaines.

À titre d’exemple, une paire de chaussures étudiée, analysée, contiendrait jusqu’à 428 fois de plus de phtalates que ce qui est autorisé. Certains sacs présenteraient, quant à eux, des quantités jusqu’à 153 fois au-dessus de la limite autorisée, ce qui a eu le don de fortement inquiéter les autorités sanitaires. En effet, de trop fortes expositions à ce type de produit chimique peuvent entraîner :

• l’obésité,
• le développement de maladies cardiaques,
• le développement de cancers,
• des problèmes de fertilité.

Des taux de produits hcimiques, bien trop élevés

De son côté, Shein a affirmé que ces informations étaient prises très au sérieux par les équipes, qui font de la sécurité des produits, leur cheval de bataille. Dans tous les cas, le groupe chinois devra se plier aux règles, puisque l’Union européenne vient récemment de l’intégrer à sa liste de sociétés à la taille suffisamment importante pour que des règles plus strictes encore lui soient imposées.