La justice britannique aura tranché. En effet, un homme âgé de 39 ans vient d’être reconnu coupable d’avoir retiré son préservatif, lors d’une relation sexuelle, sans que sa partenaire ait été consentante. Il a écopé d’une peine de prison de quatre ans et trois mois, au total. La raison ? Cette pratique est considérée, par la justice britannique, comme un viol.
Intitulée “stealthing” (qui veut dire discrètement), cette méthode consiste à vite retirer le préservatif de l’organe reproducteur masculin, sans que le ou la partenaire sexuelle, ne s’en rende compte. Une pratique qui n’est pas très connue et donc, qui n’est pas encore beaucoup réprimée par la justice, mais qui, dans le droit anglais, est bel et bien perçue comme un viol.
La justice britannique annonce 4 ans de prison
Guy Mukendi, 39 ans, était l’accusé. S’il a longtemps nié les faits, ce dernier a finalement été trahi par les messages qu’il a pu envoyer à sa partenaire. Dans ces messages, le trentenaire s’excusait, en effet, d’avoir retiré son préservatif. Il a justifié son acte, par le fait qu’il n’ait pas eu de relation sexuelle depuis un certain moment et que, face à l’excitation du moment, il n’a pas pu résister.
Une affaire que la police et la justice voient comme importante. Ce type de crime n’est effectivement pas beaucoup dénoncé, que ce soit en Angleterre ou dans le reste du monde. Cette décision de justice tend ainsi à démontrer que ce type de retour est pris très au sérieux. De quoi déclencher, éventuellement, un déliement des langues autour de cette pratique.
La police britannique appelle à dénoncer ces faits
Les forces de l’ordre appellent ainsi l’ensemble des victimes à dénoncer les faits similaires qui viennent de se produire ou se sont produits dans un délai raisonnable (à savoir qui n’est pas plus ancien que le délai de prescription). Une manière également de passer outre les accusations de misogynie auxquelles la police britannique a parfois pu faire face.
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