La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a finalement respecté les réquisitions du ministère public. Les trois Nigériens ont écopé d’une condamnation de 18 mois de prison, assortis de sursis à l’issue de ce procès qui s’est déroulé ce lundi 17 juin. Des instructions ont également été données à l’effet de retourner aux personnes concernées leurs effets personnels. Après plusieurs heures de débat lors du procès des Nigériens arrêtés sur le terminal pétrolier de Sèmè-Podji, le ministère public avait donné ses réquisitions.
Il requiert en effet contre les trois prévenus 18 mois de prison, assortis de sursis. On retiendra également que, le procureur avait demandé une requalification des faits à l’encontre de la Directrice générale adjointe de Wapco Niger, Hadiza MOUMOUNI. Désormais, selon la demande de ce dernier, elle sera poursuivie pour complicité d’utilisation de fausses attestations.Le ministère public a notamment mis l’accent sur les informations qui sont mentionnées sur les badges qui seraient contrefaits.
Ces personnes sont soupçonnées par le procureur d’être des agents nigériens au service du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). À l’issue le jeudi 13 juin dernier, trois d’entre eux avaient été mis sous mandat de dépôt. Leur passage devant le procureur est intervenu après la prolongation de leur garde à vue. Notons que le procès est véritablement suivi avec beaucoup d’attention. Les autorités nigériennes avaient déjà coupé les vannes du pipeline suite à l’arrestation de ses ressortissants.
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