A la faveur d’une sortie médiatique qu’il a effectuée alors qu’il était en visite au Burkina Faso, Kémi Séba s’est prononcé sur les diverses critiques que soulève la coopération entre la Russie et l’Afrique. Pour le panafricain franco-béninois, « la Russie ne pourra être jamais le messi de l’Afrique » mais un contre-pouvoir.
Il estime que la guerre actuelle qui se remarque entre la Russie et les autres pays européens l’arrange dans son combat qu’il mène contre l’impérialisme. « Ce sont eux qui nous ont appris le « diviser pour régner » . L’Africain peut aussi retenir la leçon. Quand ils se battent entre eux, on peut accentuer le processus d’auto-détermination.
Il s’agit de la géostratégie. L’ennemi de mon ennemi peut être ponctuellement mon ami, mais ne deviendra jamais mon messi », a-t-il expliqué au cours de cette sortie médiatique. Ce fut également le moment pour lui de critiquer très ouvertement celles et ceux qui brandissent le drapeau de la Russie lors des manifestations. Il estime que cette attitude est une humiliation.
« Vous ne verrez pas de drapeau du Burkina Faso lors des manifestations en Russie. La plus grande défiance à l’occident est de brandir nos drapeaux », a-t-il poursuivi. Notons qu’avant l’étape des pays des hommes intègres, Kémi Séba a visité le Niger. Il a rencontré avec Nathalie Yamb, l’actuel homme fort de Niamey.
Ce dernier, a d’une audience solennelle à Niamey, a salué leur dévouement à la cause panafricaine. Les deux militants, accompagnés par Abdourahamane Amadou, ont été loués pour leur engagement envers l’autonomie africaine et leur résistance au néocolonialisme. Il avait une fois encore saisi cette opportunité pour tirer à boulets rouges sur la France. Il a rappelé la nécessité d’une action africaine unifiée pour surmonter les influences extérieures et promouvoir une renaissance africaine basée sur la dignité et la souveraineté.
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